our story's after the end (cald)

CREDIT.

calderon ruffinatti
cause we've got a pretty look of what we could be

AGE — Quinze ans de vie + cinq de survit. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — 22 juillet 1997, Malcecine. Lui, qui devait naître à Vérone dans la salle aseptisé d'un service maternité a vu le jour dans le salon de ses grands-parents, trop vite, trop tôt. il a fallut virer dans le jardin tout les hommes de la maison, appeler une sage-femme en coup de vent. C'était un joyeux bordel et les anciens en parlent encore dans le village. Alors, pour sa capacité à bouleverser les mardi matin, Calderon a hérité de Janus en deuxième prénom. Et pour le fait d'être né en plein mois de juillet ? On le surnomme pesca, parce que c'est justement ce qu'ils récoltaient à ce moment-là. NATIONALITÉ — Italien. ÉTAT CIVIL — Célibataire, Calderon est troublant mais discret, les femmes hésitent toujours à l'approcher. A juste titre d'ailleurs car elles se font toutes rejeter si bien qu'à Roma, on se demande si cal n'est pas tout simplement gay. Il l'est, pas que mais il l'est. Ce n'est même pas un secret. Sa nonna défend sa sexualité pour lui. elle a beau être occupée, elle trouve toujours un moment pour se disputer avec les figlio di buona donna qui disent qu'un ruffinati pédé n'est qu'un demi italien. Longue vie à nonna. OCCUPATION — étudiant en histoire de l'art, il y a ceux qui font des études pour s'occuper et il y a les autres, comme Calderon qui respire et existe seulement pour ce qu'ils font. GROUPE — nativi. MOOD BOARD — clique.

cose su di me.

QUALITÉS — chaleureux, attachant, captivant, cultivé, entreprenant, serviable, passionné, éloquent. DÉFAUTS — discret, timide, hésitant, désorganisé, distant, froid. PASSIONS — La famille, ce n'est pas une passion pour tout le monde mais ça l'est, pour lui. Calderon compte les semaines et les mois qui le séparent de la maison de la nonna. il y a aussi la musique, les légendes comme Paolo Conte, Zucchero, et Andrea Bocelli, les amours de toute une vie, comme Elliott Smith, Beirut et Kodaline ou les petits plaisirs cachés, comme Gwen Stefani, marshmallow etles Pussycat Dolls. Puis y'a le reste, l'histoire de l'art, la vodka pomme, la cigarette, le soleil, faire la sieste, les après-midi dans l'eau, les baisers et les spaghettis alla puttanesca. SAISON PRÉFÉRÉE — L'été, le soleil, les cousins, la grande maison et le sel dans l'atmosphère, qui dit mieux ? qui a mieux ? FRUIT PRÉFÉRÉ— La pêche. LIEU FAVORI — Caffe alla rosa. RÉPUTATION A MALCESINE — Comment ne pas connaitre le petit Ruffinati ? ses parents ont quitté le village il y a cinq ans de ça mais on parle encore de lui, ne serais-ce que pour son désamour de roma. Il y a la nonna aussi, qui se bat pour lui et ses mots, ses histoires qui animent les soirées d'été. C'est un sacré le soleil le Calderon, présent seulement 62 jours par an. AU VILLAGE DEPUIS — Toujours, même s'il ne revient que pour les vacances depuis cinq ans.

vivere in città.

La nonna est parano et aller savoir pourquoi elle a cette drôle de certitude que Calde y est pour quelque chose, qu'il a planqué ces vestiges lui-même. Bien sûr, le ruffinatti c'est dit « allons-y », ramenons un peu de Roma à la maison et invitons toute notre promo en passant.
Ils blaguent beaucoup sur cette histoire mais dans la fond, ça ne dérange personne. Y'a de nouveaux gens, du beau, des chiants, des cons. Pépé a l'habitude d'en voir, y'en a déjà plein la baraque qu'il dit, alors en dehors...
la nonna...la nonna ça ne lui plaît pas mais Calderon est tellement heureux de tout ce bordel qu'elle râle seulement de temps en temps. Seulement lorsqu'ils dévalisent la drogheria gazzi pour dire vrai et qu'il ne reste ni levure ni farine pour préparer le pain.
Calderon adore ça, que son chez lui prenne des airs de musée à ciel ouvert. Il quitte de plus en plus souvent son transat pour aider aux fouilles. Il ne touche pas, parce qu'on ne touche pas à l'histoire lorsqu'on a ses doigts mais il participe du mieux qu'il peut. Avec sa tête, ses mots, ses yeux.

dimmi la tua vitta.

Une heure du matin, San Lorenzo, Roma. Calderon et bien d'autres sont réunis chez Rosa pour fêter la fin des partiels et le début des vacances, son appartement, bien que tout petit offre le confort pour tout et chacun. C'est parfait, c'est plus que bien. Cal, lui, c'est réservé une petite chaise dans un coin du salon, il est arrivé il y a deux heures de ça, deux heures durant lesquels il n'a pas bougé de là. Un fond de vodka pomme dans une main et une cigarette dans l'autre, il écoute le bourdonnement des discussions, marque du pied le rythme de la popular song du moment.
Comme le papier peint, la pile de factures ou la tasse qui traîne depuis 2 semaines, Calderon fait partie du décor, on oublie presque qu'il existe encore.  Il entame sa dix septième cigarettes tellement il n'a que ça à faire et ne perd jamais son verre parce qu'il est compris avec. On lui demande sans cesse "au fait, tu t'appelles comment ?" et le brun s'efforce de répondre même s'il sait qu'ils auront oublier dès demain ne serais-ce que la sonorité de son nom.
Il y a des gens qui ne brillent pas, qu'on ne remarque pas et Calde, c'est un mec comme ça. Il porte sa discrétion à bout de bras.  
Ce qu'il aime c'est vivre en retrait, dans une bulle, derrière un mur.
A la Sapienza, sa place se trouve tout au fond, derrière un mec plus grand qu'il ne l'est déjà. Comme il ne lève jamais la main, Calderon n'est qu'un nom sur un papier, un passionné de plus engloutis par la masse de l'amphi, et c'est peut être là son seul regret.
Les génies sont tous des incompris.
Calde n'a pas d'éclat, c'est comme ça. Mais il arrive parfois qu'on le remarque et c'est sans qu'on le réalise vraiment le début d'un grand bouleversement.
On se rend compte qu'il a le cheveux fou, les yeux brun et beaucoup de tendresse sous ses sourires. Qu'il chante plus qu'il ne parle, avec les mains et le soleil en fond sonore. Qu'on boit toutes ses paroles lorsqu'il conte ses souvenirs, ses doutes et son chez lui.
Parce qu'il est saisissant.
Faut un peu de temps pour s'en rendre compte mais Calderon, c'est le genre de mec qui ne brille que pour soi, qui n'est beau que pour soi.
C'est pour ça que chez Rosa, personne ne le voit.

Onze heure, il fait chaud et juillet lèche doucement sa peau. Allongé sur l'un des transats du jardin, Calderon assiste à la valse incessante de ses oncles et tantes qui rentrent et sortent les bras chargés des fruits du verger. Nonna participe aussi, même si elle n'a plus la force d’antan. Elle donne les directives et malaxe en même temps la pâte d'un pain qu'elle s'efforce encore de faire elle-même. De temps à autre, son regard s'attarde sur sa brochette de petits enfants et elle marmonne un « Non ho mai visto un ragazzo cosi pigro » auquel il répond un petit haussement d'épaule, impertinent. Elle râle, parce qu'enfant, Cal traînait souvent dans ses jupons lorsqu'elle faisait du pain et que ce n'est plus le cas aujourd'hui. Elle regrette le temps où il se pavanait avec un semblant de baguette, persuadé d'être boulanger.
A présent, il préfère le soleil à elle. Ça n'empêche qu'ils ne sont jamais bien loin l'un de l'autre.
Sa grand-mère va sur sa 93ème années, elle atteint un âge où chaque moment compte et ça, Calde l'a bien compris. Il lui conte aussi souvent qu'il peut sa vie à Rome et son dégoût pour l’expansion. Il se confie, sur ses amours sans lendemain lorsqu'elle se languis de le voir rencontrer quelqu'un.
Nonna est authentique, adorable.
Elle rit aux éclats lorsqu'elle Enzo, le petit dernier se rétame sur le gravier. Comme il pleure, tout le monde s'inquiète mais les perles qu'elle a aux coins des yeux n'ont rien à voir avec la douleur.
Ils sont nombreux dans la famille. Nonna n'a pas chômé, sa descendance non plus alors il se passe toujours quelque chose dans la maison des Ruffinati.
Il y a,
Evelina qui débarque, un piment à moitié croqué dans une main et sa fille dans l'autre, rouge comme une tomate.
Aldo, qui panique parce qu'il voit pointer les prémices d'un coup de soleil.
Daniela, qui vient de voir passer un homme à cheval et qui pleurniche pour faire un tour dessus.
Diego et Paola qui portent sur eux le résultat de leur dernière blague
et Calderon, qui rit encore.
et encore.

minuit trente, dans le jardin de la Nonna, l'italiano vibre dans les enceintes. Calderon, manches remontés sur les coudes et chemise ouverte mouve son corps contre celui d'une autre. Il fait nuit mais le soleil brille dans ses yeux lorsqu'il chante les mots de Toto Cutugno. Sa partenaire – Julia, une amie de la famille – rit, le cœur touché-coulé.
Y'a rien à faire, Calderon est de plus en plus beau.
Il est arrivé plus tôt cette année. Un peu pour les fouilles qui ont lieu dans le coin mais surtout pour l'anniversaire de sa grand-mère et revivre enfin. Parait que la vie est triste à Roma, Julia ne le comprend pas, elle qui rêve de bâtiments et de vespa.
Mais Calderon est un mystère, on ne sait jamais ce qu'il se passe dans sa tête, pas même lorsqu'ils se regardent avec l'air de vouloir s'embraser, pas même lorsqu'il murmure un « Con piu' donne sempre meno suore » qu'il lui est directement adressé.
Quelqu'un, un jeune homme s'approche d'eux. Il pose une main sur l'épaule de Calderon qui l'abandonne pour le visage familier d'un de ses camarades de promo.
Il l'oublie, ignore jusqu'au craquement de son palpitant qui pourtant résonne dans toutes les oreilles. Il n'y a plus qu'eux. Calderon et ce garçon qui lui rappelle soudainement que son coup de cœur sera toujours à voile et à vapeur.
Alors Julia s'efface et le « Ruffinatti ? » de l'étranger trouve un écho dans le « Silvio ? » que l'autre laisse échapper.
Silvio. Silvio. Silvio.
Calde se souvient à peine de lui. Il n'a en tête que ses regards entre deux cours, ses formules de politesse et son amour pour l’Égypte ancienne. Le reste est flou. C'est un mec que tout le monde aime. Tout le monde, sauf lui. Parce que personne ne l'intéresse à Roma, qu'ils sont tous trop Roma, justement.
Ils parlent pendant un long, très long moment, dans un coin, à l’abri des regards. La musique n'est plus qu'un chuchotement. Silvio demande ce qu'il fait ici et Calderon explique qu'il s'agit du chez lui dont il parle de temps en temps. Ils font le tour de la propriété, se promettent d'en faire de même avec le reste dès demain et
Silvio acquiesce, troublé, enchanté.
Où est donc passé le Ruffinatti de la Sapienza ? Ce mec discret, timide, qui passe les heures, la tête ailleurs ?
Qu'est-ce qu'il a ? avec ce foutu sourire et ce trop plein de peau à découvert ?
Silvio tente, de parler des fouilles, des récentes découvertes mais Calde balaye sa tentative d'un signe de la main. Lâche l'affaire, qu'il dit. « Devi ballare, ragazzo di città » alors il danse silvio, même si son cœur  s'agite déjà pour deux.


dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — sarah/javanaise.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — je vais avoir 25 ans dans quelques mois, je bosse beaucoup (depuis pas longtemps) alors j'apprend ce qu'est le sommeil. je vis à marseille, je le dis avant de laisser échapper des mots qui me trahiront. lorsque j'étais petite, je passais tout mes étés au maroc en compagnie de mes cousins, comme j'avais tendance à être quelqu'un d'autre là bas, calderon est directement inspiré de mes souvenirs d'enfance. sinon je suis sympa...voilà  
FRÉQUENCE DE CONNEXION — principalement le weekend, je passerais en semaine mais avec le boulot je promet rien.
AVATAR — bogdan romanovic.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — grâce au projet sur bazzart  .
MOT DE LA FIN — je vous aimes déjà.

+1
n'hésitez pas si vous voulez un petit lien avec calde, j'aime les gens et les mps.

Citation :

cald vit à rome la majeur partie de l'année mais il est né à malcesine et ici, tout le monde le connait. ce n'est pas son choix de partir pour la grande ville, seulement celui de ses parents. j'imagine qu'ils rêvaient de "mieux" pour le dernier né mais calderon n'a jamais réussi à s'y faire.
à la ville, c'est un garçon discret, pas très bien intégré. il se contente de suivre des études de lettres et d'histoires, de faire sa petite vie sans perturber celles des autres. il a bien quelques amis mais sa discrétion ne lui a jamais permis de dépasser le stade du petit mec sympa.
heureusement, il y a malcesine et cald continue s'y rendre chaque été. il investi avec ses autres cousins la maison de ses grand-parents et y passe l'intégralité de ses vacances. dans son chez lui d'origine, calderon est connu pour être quelqu'un d'incroyablement doux et bienveillant. il anime les conversations, parle de rome, du bruit et de la saleté avec une verve qu'on a plus l'habitude d'entendre. c'est un mec assez tendre, solaire qui aime et qu'on aime facilement.

edit:
trop rapide  
que dire de ton choix d'avatar  
puis ce métier là....merci  

On avait parlé sur bazzart nous héhéhéh en tout cas bienvenue, et courage pour ta fiche