d o w n (zeno)

fuckyeahmaygan.

ZENO ABRUZZI
better when im drinkin'

AGE — la vingt-sixième année qui chamboule, déborde de son inexistence profonde dans la vie de son entourage (du moins c'est ce qu'il croit). il voit la trentaine arriver avec un rictus accusateur accroché au visage, persuadé de n'avoir rien construit. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — parmi vous, eux, les natifs, l'hôpital que tout le monde connait dans le coin, l'italien, un autre garçon, encore un, et la date onze, onze, quatre-vingt douze, trop de un. NATIONALITÉ — italienne, des envies d'ailleurs pourtant. ÉTAT CIVIL — seul, en couple, batard accompli, queutard, parfois romantique, la pièce d'identité rognée sur le mot célibataire pour une durée indéterminée. OCCUPATION — barman, seul endroit où sa grande gueule peut lui servir à quelque chose. GROUPE — nativi.

cose su di me.

QUALITÉS — loquace, indépendant, entreprenant, charmeur, bricoleur, passionné, franc, déterminé. DÉFAUTS — perturbateur, électron libre, rustre, têtu, sans gêne, beau parleur. PASSIONS — l'alcool ? joker. SAISON PRÉFÉRÉE — l'été. FRUIT PRÉFÉRÉ— pêche. LIEU FAVORI — la terrasse du café. RÉPUTATION A MALCESINE — le beau branleur. AU VILLAGE DEPUIS — qu'il respire.

vivere in città.

L'ignorance des autres,
le plaisir du vice qui brûle la gorge,
celui du père, du fils, aux esprits lointains,
une volonté féroce d'en finir avec demain.

zeno erre, terrasse tout sur son passage,
marque les humains d'une encre amère,
doué d'une politique mensongère.
zeno exulte et dévore la place publique,
pendant que les yeux ébahit
s'attardent sur des vieux os et débris.

il parle de chez lui à qui veut l'entendre s'en plaindre,
déambule les ruelles une bouteille en verre à la main.
des fins de service difficile pourtant l'enfant n'a pas de soucis,
juste quelques chantages secrets,
dont il n'a jamais eu les clefs.

zeno regarde la scène de trop loin à son goût
il aimerait faire partie de ces passionnés aux multiples langages.
mais préfère faire profiter les voyageuses de sa notoriété peu sage,
zeno connaît bien trop les lieux pour ne pas les utiliser comme complices.
l’hotel et ses nombreuses rencontres
toutes différentes
des histoires venues d’ailleurs
des tailleurs retirés à coup de main bien placées,
une vie sans contrainte et bien manipulée.

rien que ça pour le faire chanter,
des âmes plus dociles, de la moelle de ronger,
rien n’est plus précieux que la famille ont-ils dit
mais savaient ils que le sang ne donne pas le droit de tout accepter ?

dimmi la tua vitta.

c'est mouvementé, toujours en ébullition depuis le plus jeune âge. le garçon n'a jamais su rester en place au grand drâme des ancêtres. une boule d'énergie trop tonique pour être docile, dans les rangs, ajusté au bon vouloir du père. c'est pas faute d'avoir essayé, il aurait préféré être à la place des plus grands, les premiers à porter la dépendance des abruzzi. c'est parfois fort, devant les sentiments, trop dur face aux autres, insensibilité profonde et pourtant, il n'est pas du genre à lâcher. partout ou il passe, traine, crache, des braises sur son passage. une envie permanente d'en avoir plus, de posséder tout ce qu'il touche malgré l'âme du sensible qui tente parfois de percer cette roche. parfois il se surprend à être optimiste, détestant la moindre parcelle de futur proche dans son esprit. pourtant, la mère demande souvent ou il en est, s'inquiète en le regardant s'éloigner toujours un peu plus. mais c'est indispensable à sa survie, il revient, toujours, chez eux. à un moment ou un autre, malgré les disputes et son comportement éhonté. blessé par son propre égo, il sent la place de leader lui échappé dans la succession familiale, il l'a toujours su, il n'est pas assez bien pour cela. lui, au milieu, le plus jeune des garçons, pas de jumeau, pas une fille, un simple garçon.

lui a toujours été spectateur muet de ce spectacle entre les murs de sa propre maison, il était souvent le premier à vouloir en être, mais toujours le seul à être rangé de côté. alors il a cherché son propre clan toute sa vie, à jalouser ses frères trop proche de leur père sans pouvoir en dire autant. il a rencontré des gens de son âge, qui le connaissait ou non, une nouvelle famille à gratter. il s'est entouré sans trop de mal, les plus hésitants ont vite fait place aux autres, les plus téméraires, sûrement les moins aveugles sur sa condition de privilégié. mais à quel prix ? jamais une vie tranquille, souvent tourmentée par son égoïsme, à chasser la moindre âme aux formes voluptueuses, un vice plus que présent depuis des années. alors oui, zeno il vit, s'occupe comme il peu et s'est imposé sans force en tant que barman à l'hôtel orrizonte. petit coup de pouce du padre pour le zieuter, tout en le tenant éloigné ? peut-être, mais il s'en moque après tout, il rencontre du monde, se sent entouré, reste toute la journée debout.  

elle était présente au mauvais moment, trop lucide pour être aveugle et trop jeune pour ne pas être épargnée. elle a vu l'impensable, ce que les anciens racontent sans n'y avoir jamais été invités. il n'a pas pu la protéger, trop habitué à voir ce genre de scène, mais elle ne la pas vécu aussi simplement. vous étiez dans le jardin, jeunes, elle trop innocente, témoin de l'humiliation gratuite d'un homme ayant tourné le dos au padre. une main contre sa gorge, serrée, la peau devenu violette et la lueur des yeux s'éteignant, d'une violence rare. elle l'a regardé zeno, comme s'il avait lui-même orchestré ce crime. les yeux apeurés contre sa peau le blasphème comme seul mot d'ordre, elle est partit en courant pour finalement ne plus jamais lui parler. depuis ce jour, il a arrêté l'innocence, la vertu, les bonnes âmes, la foi, les fragiles. il ne s'entoure que coeurs durs et de damnés.

dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — but i'm a creep.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — ancêtre du rpg, toujours enclin à écrire sans pour autant en avoir le temps. versatile sur les bords et accros à netflix. vie d'famille et taff pas trop ennuyant.
FRÉQUENCE DE CONNEXION — surtout en semaine.
AVATAR — david prat.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — bazzart mgl.
MOT DE LA FIN — foule sentimentale.

Bienvenue par ici hôtel orizzonte oblige, il nous faudra un lien