pensez à référencer vos personnages dans le repertori.
Cela vaut également pour les scénarios et préliens que vous créez, ne les oubliez pas!
merci de privilégier les personnages studiosi !
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| | KILLER QUEEN | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: KILLER QUEEN Jeu 19 Avr - 20:07 | |
| PINTEREST
RITA GIANI you see there's leaders, and there's masters but i'd rather be a snake than a ladderAGE — vingt-deux ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — une gamine embrassée par le soleil, comme modelée par des sables exotiques que le vent aurait miraculeusement ramené jusqu’à malcesine. un air d’ailleurs collé à la figure pour mieux parfaire l’illusion qu’on attache à sa silhouette. l’enfant des contrées orientales qui pourtant n’a rien connu d’autre que les hauteurs italiennes, le pavé de la ville depuis un hivernal banal treize décembre. NATIONALITÉ — c’est toute une mosaïque qu’on découvre en effleurant sa peau, une fusion d’ancêtres nomades à la recherche d’un paradis perdu. dix gouttes mordorées d’égypte somptueuse, peut-être deux d’une inde ancienne, le tout dilué au sang d’un géniteur italien et la teinte est opérationnelle. d’ailleurs, qu’elle dira à l’un, d’ici qu’elle confiera à l’autre. rita se pomponne d’hétéroclisme. ÉTAT CIVIL — on n’apprend pas aux objets à aimer, à apprivoiser les coeurs des autres pour faire rugir le sien. le processus était trop compliqué pour elle. cette découverte et étiquetage des étranges respirations de sa poitrine ne l’a jamais intéressée, ni même effleurée. rita se contente plus de constater sans mettre de mots, de chatouiller, mélanger, triturer ses émotions pour s’extasier de la réaction chimique. et l’oublier aussitôt, faute de place dans un coeur-congélateur où la péremption est immédiate. elle est seule habitante de son palais des glaces où l’hiver est plus confortable sous la solitude. OCCUPATION — rita est de ceux qui se plaisent à penser, soupçons de connard accompli piqué dans la lèvre, que son travail est l’essence même de son être. mais contrairement aux dit connards, rita y appose une conviction authentique. parce qu’elle y puise tout, des fondements de sa subsistance jusqu’à l’excuse pathétique de sa présence dans ce monde. rita embellit la moisissure d’un emballage doré, assez pour aveugler son cristallin crédule, elle fait quelque chose de bien. de réellement bien, quitte à s’arracher une place à l’eden. elle est main factice, racollée comme une prothèse brunie aux maestro de l’ombre, princes des ténèbres, ou bien communément mafia. et tout comme n’importe quel bout de chair, aucune conscience ni réflexion personnelle, elle exécute simplement les ordres insufflés par la tête, monsieur abruzzi. simple impulsion électrique qui perfore les muscles, l’information qui suffit à remuer les articulations du pantin parfaitement huilé. alors rita peint les murs de constellations écarlates, remplit les caniveaux du péché capital, barbouille la voûte céleste de nouvelles étoiles, mais n’oublie jamais d’éponger derrière. COMMUNAUTÉ(S) — (optionnel) GROUPE — les autochtones. MOOD BOARD — clique.
cose su di me.
QUALITÉS — loyauté gouvernante, presque trop prononcée pour être saine - pratique, l’outil est bien affûté et prêt à l’emploi - minutieuse parce que la négligence couplée au satin poudré est une faute de goût impardonnable - patience presque trop robuste pour être écorchée - discrète s’il le faut. DÉFAUTS — superficielle au sens premier du terme, l’enveloppe nacrée qui ne renferme qu’un vide (presque) absolu - glaciale à la caresse comme à l’oeil - égoïste pour clasher avec une empathie dont elle a oublié la saveur depuis trop longtemps - abrupte, tranchante, comme une pierre polie sur laquelle on se déchire les chairs à la moindre pression. PASSIONS — accès interdit. SAISON PRÉFÉRÉE — l'hiver et ses ciels chargés de caprices divins, ses souffles ne sont plus les seuls à se cristalliser au bout de sa bouche. FRUIT PRÉFÉRÉ— tous les goûts se mélangent sur une langue engourdie. les fruits rouges pour l'esthétisme vermeil. LIEU FAVORI — le dernier endroit qu'elle a réellement considéré comme une maison, chez les abruzzi où les souvenirs suspendus sont moins amers à avaler qu'ailleurs. RÉPUTATION A MALCESINE — une silhouette drapée d’un mystère trop épais pour savoir, pour chercher à comprendre. personne ne sait réellement ce qu’elle fait rita, qui elle est, pourquoi ce goût obsessionnel pour le silence et les regards évasés. peut-être que quelques-uns se doutent, que la poupée cristalline trempe dans un noir crasseux et gras, que ses phalanges sont imbibées d’un ocre impossible à éponger. peut-être que d’autres ne s’épuisent pas à chercher à comprendre, se contentent d’observer. AU VILLAGE DEPUIS — à partir de quel âge peut-on prononcer une "éternité" pas caricaturale?
vivere in città.
Malcesine, son propre berceau de l’humanité rafistolé à bout de souvenirs boueux. L’air n’y est pas aussi amer, la terre pas aussi craquelée, mais elle s’applique à y planter les graines de son existence avec application religieuse. Rita n’a pas ce genre de coeur infidèle qui s’enivre d’ailleurs où le ciel est plus beau, ne rêve pas non plus d’un échappatoire où elle pourrait se dessiner une nouvelle vie sur fond de carte postale fantasmagorique. Non, sans même subir une fatalité qu’on lui aurait glissée dans la gorge, Rita ne pense simplement pas. Malcesine est, sera, le cimetière de ses passions, de ses passionnés. Petites épitaphes à peine gribouillées qu’elle parsème dans les rues plus par principe que commodité. A cet angle de rue, la mort de son enfance qui lui sourit d’une bouche triste. Ici, au milieu des feuilles couleur tabac, le macchabée presque encore chaud des sentiment. Peut-être que si elle avait fouillé sous les rainures, elle aurait trouvé le bourgeon de l’illusion aussi. Alors elle se contente simplement de prendre racine, d’aspirer un peu plus l’âme de cette terre qu’elle souille de cendres, d’éclore en se nourrissant des gazouillements du vent et des pleurs du soleil. Et quand ce sont des nouveaux visages qui colonisent les rues, des mots à l’écho étranger qui polluent son audition, elle ne fait une fois de plus qu’observer. Comme un passager de train un peu trop rêveur qui s’émancipe en inventant des histoires aux paysages qui défilent sous sa pupille, Rita dévore les nouvelles et se sent vibrer en osmose avec la ville. Pourtant le pantin a bien entendu le patron parler, retrousser la lèvre pour laisser écumer le bouillon de sa rage à la mention des fouilles. Et tout ce qui résonne de sa bouche à lui brille d’une véracité absolue, non? Alors Rita imite les calomnies, embrasse le rejet de cette agitation qu’on a subitement injectée dans les veines de Malcesine l’immobile. Se répète que ces étrangers ne sont qu’une pandémie dangereuse, que ces pioches tracent des plaies infectieuses dans la ville, que ces archéologues sont des assassins et qu’il faut étouffer la contamination tant qu’il en est encore temps.
dietro lo schermo.
PSEUDO/PRÉNOM — saturnium. PRÉSENTATION PERSONNELLE — à vous de le découvrir ça (oui j'adore me donner un genre mystérieux et profond alors que c'est juste que je sais pas quoi raconter ) FRÉQUENCE DE CONNEXION — est-ce que je peux dire tout le temps sans passer pour une nolife? AVATAR — audreyana michelle. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — j'aimerais bien être originale mais non bazzart comme tout le monde MOT DE LA FIN — le chiffre 7.
Dernière édition par Rita Giani le Mar 24 Avr - 22:03, édité 6 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Jeu 19 Avr - 20:09 | |
| dimmi la tua vitta.
lost and, found out turned out, how you thought daddy, found out that you turned out, how you turned out if mama knew now how you turned out, you too wild
Maman est une étoile-filante. Vibrante et à peine torréfiée par les journées sans souffle. Egoïste, parce qu’elle ne dessine ses traînées mordorées qu’à ceux qui restent, chevilles sévèrement vissées dans la terre et chef couronné d’une patience inébranlable, pendant des heures à baigner leur yeux dans l’étendue noirâtre du ciel. Jusqu’à ce que même leurs veines s’emplissent de nuit, sur le point de déborder et tâcher les godasses cirées. Ou bien à ces chanceux, qui en un simple regard captent son passage. La beauté est un concept étrange, ballotté de bouches en bouches, tordue par une multitude de pupilles, malmenée par des paumes gauches et inexpérimentées. Pourtant quand Rita observait l’étoile filante, traçait d’un doigt imaginaire les crevasses et autres plis qui parsemaient en constellations de tristesse son visage, elle avait l’impression chatoyante d’être spectatrice d’une beauté brute. D’une beauté forgée dans un métal rare et rugueux, sculptée comme la vieille jetée par le va et vient langoureux des vagues. Alors elle lui avait demandé une fois, trop curieuse pour ravaler sa langue. - C’est quoi toi, tes vagues ? Et éclairée à la flamme graissée d’une cire céruse, elle lui avait dessiné cette silhouette, noircie et à moitié gommée par la mine tremblotante. Un peu épaisse aux épaules, un peu trop allongée au torse, mais elle lui avait aussi ronronné qu’il était bien plus beau avec le soleil de Malcesine qui dégoulinait le long de la carcasse. Alors Rita avait compris, que la beauté n’a pas de forme, ni même de couleur ou de saveur, mais qu’elle n’éclosait que lorsqu’elle était arrachée à l’oeil. Invisible à l’oeil, elle ne peut exister qu’entre les quatres murs de la mémoire, modelée dans l’argile sublime du souvenir et colorée par la douleur de la perte. Maman était une étoile filante, aussi sublime que fragile. Perçant le manteau bouffé par les mites de la misère qui colmatait les trous dans les murs de cette pauvre excuse de maison. On lui avait donné quatre murs, et posé le mot “maison” sur cette habitation aussi chancelante qu’un château de carte. Et comme toujours, Rita avait hoché la tête, ravalé cette fausse-intelligence propre à l’enfance à peine épanouie qui lui murmurait qu’une maison elle ne peut envelopper qu’une mère et un père. Mais Rita s’était convaincue elle-même que le deuil lui allait bien au teint, que l’absence d’un être seulement incarné par quelques pauvres traits de fusains n’était qu’une couleur de plus à ajouter au kaléidoscope de son être. On ne peut regretter quelqu’un qu’on n’a jamais connu, n’est-ce pas? Rita elle, regrettait cet idéalisme qu’on lui avait injecté dans le cerveau, lobotomie partielle de ce qu’était censé être une vie parfaite. Regrettait d’avoir à tirer sur le spectre morcelé de la sienne pour lui donner une forme présentable. Se rassurait, poitrine gonflée d’une fierté à peine gommée, que personne d’autre n’avait d’étoile filante, qui crépitait seulement pour elle. Mais elle s’était trompée. N’avait pas vu que ce qu’elle pensait être une simple nébuleuse qui recouvrait partiellement l’astre était d’une toute autre nature. Beaucoup plus délicate. Et quand elle l’avait vue, sa belle étoile triste, colorée du même opale que ces sculptures grecques, visage figé en cette imitation parfaite que les bonhommes immobiles, et au toucher aussi glacé que le marbre de la cuisine sur lequel elle était échouée elle avait compris. Maman était un feu d’artifice. Il avait suffit de quelques cachets pour le faire éclater.
La mort est une personne admirable. Je l’ai croisée dans une ruelle où même les astres ne coulaient plus. Elle m’a soufflé à l’oreille, embrassée à la tempe, juste là où le coeur tambourine sa sonate lugubre. On dit qu’elle est glacée, pourtant j’ai encore les braises chaudes du fantôme de sa bouche qui palpite. Le baiser m’a éraflée, pas le genre de plaie purulente qui suinte à profusion. Plutôt d’une beauté morbide où la peau est à peine rougie de cristaux, mais où c’est la chair qui se déchire, putréfiée, elle se transforme petit à petit en bouillie à peine regardable. On dit qu’après l’avoir vue, l’enveloppe charnelle se froisse à petit feu, les tissus se fanent et l’oeil s’éteint. C’est faux. C’est de l’intérieur qu’on se consume. C’est sous les couches de peine et sanglots farineux qu’elle a déposé sa malédiction, pour tarir les canaux lacrymaux. Comme une anesthésie qui ne se dissipe pas, on finit par accepter l’amertume de ne plus ressentir. J’ai décidé de ne plus m’abrutir, au moins de ne plus faire semblant, à avaler les on-dit sans même les digérer. Parce que les gens mentent avec une ferveur si sublime qu’on finit par les voir, ces monts et merveilles que leur langue insipide dessine. Parce que personne ne m’avait prévenue, qu’un coeur peut mourir et continuer à palpiter à vide. Simplement que maintenant, ce sont les sourires, les déchirures, les colères qu’il ponctionne. Et qu’une fois qu’on a perdu le goût, on se damnerait jusqu’à s’en scier la langue pour le retrouver juste une dernière fois. it won't be in vain to swallow all your pain and learn to love what burns and gather courage to return faces in the crowd faces in the crowd will smile again and the devil may cry the devil may cry at the end of the night
S’il avait été possible de construire une maison à partir de lambeaux de papier peint et de quelques murs tordus, alors Rita avait décrété que la sienne n’avait pas de clôture. Délimitée par le ciel irisé aux premiers souffles du crépuscule, l’immensité des vagues ondulantes, et le sol à peine chaud des rues craquelées. Sans trop s’attarder dans le cadavre froid de cette maison où les coeurs avaient cessées de battre, même la plus ardente des flammes ne parvenait plus à lui réchauffer le bout des doigts. Miroir parfait de la coquille vide qui jonchait le sol de la cuisine, les murs semblaient putréfiés, l’air suintant d’une odeur écharpée de morbide, et les couleurs comme aspirées dans le siphon encrassé. Alors aussi simplement qu’on efface les impuretés d’un bout de chiffon, Rita avait décidé d’établir son “chez-soi” ailleurs, de partout. Sous la pluie grisâtre, entre deux morceaux d’averse, ou bien aussi nimbée par les halos solaires qui font crépiter l’âme fort. Et elle avait découvert qu’il était bien plus simple d’observer les étoiles là où il n’y avait pas de toit. Personne ne connaît les histoires de ces gamins de rue, les tâches de boue bavant sur leurs vêtements ne tracent pas leur genèse, les genoux cagneux et écorchés ne trahissent pas un coeur dégonflé et essoufflé. Pour elle, il s’agissait presque d’un jeu. Courber un peu plus l’échine, comprimer l’estomac et s’offrir des contours miséreux juste pour le plaisir d’offrir une complaisance à ceux qui avaient échappé à ce sort accablant. Et puis, aveuglés par une attention faussement miséricordieuse, plutôt curiosité malsaine, Rita glissait les doigts effilés dans les poches et sacs. Comme un tour de passe passe, une supercherie sournoise. Et le soir elle entassait le butin, sur fond de cliquetis métalliques. C’était devenu sa mélodie préférée, celle de l’auto-suffisance, de l’indépendance à peine mâchée, d’une émancipation totale. Finalement, la liberté lui allait presque bien au coeur, Rita se plaisait à penser que ça n’était qu’un joli accessoire criard qu’elle trimballait avec elle dans les rues de Malcesine. Regardez-moi, les chaînes brisées et les ailes fièrement déployées, qu’elle voulait presque leur susurrer à l’oreille. Presque, parce que le contact humain était devenu cette substance nocive que le système ne parvenait pas à assimiler sans réaction allergique. Quelques mots, un regard trop faiblement éludé, et c’était l’épiderme qui se rougissait, l’urticaire de l’humanité qui commence à bouillonner dans les veines. Le poison mirobolant qu’elle avait vacciné par la solitude, par un coeur trop sauvage pour rugir en chorale. Pourtant, comme la plus futile des habitudes qui s’est rouillée avec les saisons, le réflexe finit toujours par revenir, presque aussi fluide et naturel qu’avant. Il suffit d’un élément déclencheur, d’un tressaillement des neurones, ou bien d’un court-circuit systémique qui enclenche le générateur de secours. Il avait été ce court-circuit, lui et son absence d’aigreur quand sa paume épaisse avait coincé la pince habile de Rita la pie. Là où elle aurait voulu trouver dégoût et fureur impériale des dupés, il n’y avait qu’une affection un peu trop pâteuse qu’il lui avait déposée dans les mains. Elle qui ne savait plus comment travailler cette matière, la contenir pour qu’elle ne glisse pas entre ses doigts. Alors c’est au moment même où il avait refermé les portes énormes de cette maison vagabonde qu’elle avait tracée pour ouvrir celles de cette énorme demeure tapissée de réelle chaleur qu’elle avait décidé, qu’à présent ses souffles ne seraient que monnaie pour rembourser cette dette faramineuse. Le coût incalculable de la vie, et non plus de la survie.
lin the land of gods and monsters, i was an angel, living in the garden of evil. screwed up, scared, doing anything that i needed. shininh like a fiery beacon
La mort est bien fade, maintenant que j’ai rencontré l’immortalité. L’une est à peine abrasive, l’autre est la l’éthérisation éternelle et bien plus addictive. Comme toutes les cousines elles ont leur similitudes qu’on peut s’amuser à énumérer quand même l’ennui n’est plus une compagnie distrayante. Elles ont cette même beauté froide, celle des interdits, celle des fruits défendus dans lesquels il ne faut jamais déposer les lèvres, pas même hummer. Elles sont ces femmes qui ont un peu trop mûri au soleil et que le passage du temps à froissé de ses immondes mains pataudes, mais dont la couleur est toujours aussi rayonnante. Belles dans l’usure, sublimées comme ces vieilles photos jaunies et aux coins cornés par le vieillissement. Trop irréelles pour qu’on n’ait pas envie de les embrasser, quitte à se transformer en pierre. Les méduses des fous qui n’ont rien à perdre. Mais je ne me suis pas changée en pierre. La mort s’estompe, pourtant. Son voile s’effiloche et ses griffes finissent par se briser, les plaies par cautériser sous les larmes salées. Elle n’a pas cet arrière goût d’infini, et s’évapore comme la rosée matinale aux premières lueurs. On l’oublie, l’abandonne sous les couches d’allégresse niaise égoïstement. La mort est une veuve. Mais l’immortalité, elle, est bien plus sournoise. Sa salive ne s’échappe pas, elle épaissit dans les veines, elle gonfle dans les ventricules et les boyaux. Elle finit par combler tous les interstices de l’être fissuré, lui arracher sa vacuité en lui creusant le crâne. Elle ne transforme pas en sculpture, elle transforme en automate dont elle seule contrôle le programme. C’est grisant finalement, de perdre le contrôle. De ne plus sentir que par l’intermédiaire de pupilles et corps étrangers. Gratter les passions chez les autres, vampiriser les coeurs sans jamais rien donner en échange. L’égoïsme est le plus beau des cadeaux.
Dernière édition par Rita Giani le Mar 24 Avr - 21:35, édité 4 fois |
| | | Angelo Carvalo
Messages : 361 Pseudo : -- Avatar : huisman + flamingo. Occupation : tailleur de pierre - tenancier d'une petite chambre d'hôte, déjà occupée cependant. Notes :
j'aimerais bien parler doucement, tout doucement, afin que tu sois obligé de venir tout près de moi, et je parlerais dans une langue qui te semblerait étrangère, ou peut-être uniquement sous forme d'images, et tu n'aurais rien à identifier, car je serais là et ça te suffirait.
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Jeu 19 Avr - 20:10 | |
| bienvenue, bonne chance pour ta fiche. |
| | | Noor Cresta Amministratore
Messages : 1418 Pseudo : mariko Avatar : margot robbie ~ lolitaes (avatar), emmawatsona (signature), bonjour tristesse, françoise sagan (citation). Occupation : vacancière, oisive, ou tout autre mot qui veut dire qu'elle ne fait rien de son temps, sinon tourner en rond, ennuyant les autres, et s'ennuyant elle-même au passage. Notes :
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Jeu 19 Avr - 20:18 | |
| Bienvenue ici, hâte d'en apprendre plus sur ton personnage |
| | | Eusebio Bataglia Amministratore
Messages : 982 Pseudo : appo Avatar : jon kortajarena + lux aeterna Occupation : charpentier de marine. Notes : sujets en cours -
NOOR l SIMONE l OLIMPIA l LOLA
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Jeu 19 Avr - 20:27 | |
| bienvenue à toi, bonne chance pour ta fiche ! bon kiff. |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Jeu 19 Avr - 22:35 | |
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| | | Lola Solara
Messages : 234 Pseudo : cmbyn Avatar : phoebe, blue comet Occupation : artiste peintre en mal d'inspiration Notes :
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Ven 20 Avr - 22:45 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Sam 21 Avr - 12:58 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Sam 21 Avr - 13:46 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Lola Solara
Messages : 234 Pseudo : cmbyn Avatar : phoebe, blue comet Occupation : artiste peintre en mal d'inspiration Notes :
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Sam 21 Avr - 14:34 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Sam 21 Avr - 15:04 | |
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| | | Lola Solara
Messages : 234 Pseudo : cmbyn Avatar : phoebe, blue comet Occupation : artiste peintre en mal d'inspiration Notes :
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Sam 21 Avr - 15:07 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Lun 23 Avr - 9:40 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Lun 23 Avr - 23:46 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Lun 23 Avr - 23:52 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Simone Marconi
Messages : 303 Pseudo : Louisette marmelade. Avatar : Luke Grimes - nalex(avatar), astra (signature) hoodwink + tumblr (icon) Occupation : ébéniste et orfèvre du bois.
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: KILLER QUEEN Mar 24 Avr - 22:09 | |
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| Sujet: Re: KILLER QUEEN | |
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| | | | KILLER QUEEN | |
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