le ticket gagnant (fab)

UNKNOW TUMBLR.

FABIANO LIVERANI
le succès est un menteur. Le menteur aime le succès.

AGE — vingt-huit ans et déjà une rolex au poignet. Pour lui, il a déjà réussi sa vie à un âge où on commence à peine à avoir une stabilité financière. Et il a beau faire ses vingt-huit ans physiquement, quand on le connait, on se demande s'il n'en possède pas dix de moins. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — il a poussé son premier cri dans un hôpital à Rome, le vingt-six janvier mille-neuf cent quatre-vingt dix. NATIONALITÉ — il est italien, quoi qu'en pense les nombreux critiques qui n'hésite pas à le désigner comme un "noir" et non pas comme un italien à part entière. Malgré le racisme qu'il subit, il est fier de sa nationalité italienne qu'il revendique toujours à chaque interview. ÉTAT CIVIL — il est en couple avec une croqueuse de diamant, mais bien trop aveuglé par la beauté de cette dernière, il ne s'en rend pas compte. OCCUPATION — Depuis sept ans maintenant, il est joueur professionnel dans l'équipe du Milan AC. Il est toujours aussi bon, voir même plus qu'à ses débuts, mais ces frasques à répétition et sa dernière bagarre en date sur le terrain avec un joueur adverse lui ont valu une suspension de deux mois. Il est un peu perdu quant à son avenir dans son équipe. GROUPE — stranieri.

cose su di me.

QUALITÉS — Quand on apprend à la connaître, malgré ses nombreuses frasques, on constate rapidement qu’il est gentil dans le fond. Il est bienveillant et sera toujours là lorsque quelqu’un a besoin de lui. Il a aussi un courage et une détermination à tout épreuve qui l’a d’ailleurs mené à la place où il se trouve aujourd’hui. S’il y a bien une chose qu’il ne supporte pas, c’est le mensonge. Il est lui-même très honnête, spontané et direct, s’il a quelques choses à dire, il n’hésitera pas une seconde même si ça passe mal chez son interlocuteur. Fabiano est de bonne compagnie. Toujours souriant et blagueur, il a aussi ce charme naturel qui plaît surtout aux filles. . DÉFAUTS — Malgré ça, il a de nombreux défauts qui lui porte préjudice. Naïf, il a tendance à croire que les gens veulent toujours son bien et il a eu l’occasion de se faire avoir à plusieurs reprises dans le monde pitoyable du football. Il est aussi impulsif et colérique. Sanguin, il peut en venir en main à cause d’une insulte ou d’un geste qu’il n’apprécie pas. Il est superficiel et m’as-tu-vu, exposant à quiconque ses richesses et se faisant passer pour un garçon que rien n’atteint. Bien sûr, c’est une façon de cacher sa fragilité et son manque de confiance en lui. Il joue un rôle qui agace et dont il n’arrive pas à se dépêtrer pour faire montrer son vrai visage. S’il est plutôt adroit sur les terrains de football, Fab est quelqu’un de très maladroit et gaffeur. Heureusement, les gens ont tendance à prendre ce trait de sa personnalité avec humour.. PASSIONS — S’il ne devait en énumérer qu’une seule se serait le football. Il ne se passe plus de ce sport depuis qu’il a commence à marcher. Et aujourd’hui, cette passion s’éteint peu à peu, à cause du monde chaotique qu’est le football professionnel. Il n’a plus l’impression de jouer avec passion, mais plutôt pour satisfaire ses nombreux sponsors et son équipe. Il a une seconde passion pour le rap ou plutôt cette poésie des cités où il a grandi. Ce moyen d’expression qui échappe à beaucoup, mais qui lui permet à lui de placer ses peines et ses peurs sur papier. Il en a souvent écrit dans son adolescence et il lui arrive parfois, quand il trouve le temps, de coucher encore quelques mots sur des morceaux de papiers qu’il finit par perdre ou jeter. On peut aussi dire que les lasagnes sont une véritable passion pour lui et plus particulièrement ceux de sa sœur. Il est capable de dévorer à lui tout seul un plat entier et ne s’en lasse jamais.. SAISON PRÉFÉRÉE — le printemps. Il aime voir la nature qui s'était endormi pendant des mois reprendre vie peu à peu, comme une renaissance. FRUIT PRÉFÉRÉ— la pastèque. LIEU FAVORI — se trouver au milieu du stade giuseppe-meazza, le stade de son équipe, ce stade dont il a temps rêvé étant enfant et qu'il a eu l'occasion maintenant de fouler des centaines de fois. Pourtant, à chaque fois ça lui donne la même sensation de bonheur. RÉPUTATION A MALCESINE — Sa réputation n’est plus à faire. Il y a deux sortes de personnes à Malcesine. Le football est le sport national, Fab n’est donc pas un inconnu dans les petites rues malgré ses grosses lunettes de soleil qu’il porte pour trouver un peu de tranquillité. Il y a les nombreux fans de l’AC Milan, qui lui demanderont toujours un autographe ou un selfie, ceux qui deviennent conseiller le temps d’un échange et qui lui recommanderont de se calmer sur le terrain. Ceux qui sont fan d’une autre équipe, mais qui seront toujours content d’avoir une star nationale dans la ville et puis les vrais fans qui n’hésiteront pas à le provoquer. Fabiano se fera remarquer quelques temps avant que les gens décident de passer à autre chose. AU VILLAGE DEPUIS — Une semaine maintenant. Après sa suspension, sa sœur lui a demandé de l’accompagner dans cette ville afin qu’elle puisse faire partie du projet de fouilles qui anime la ville depuis quelques temps. Il a accepté, un peu à contre-cœur, car quand sa sœur veut quelques choses, elle l’obtient. Il erre dans la ville quand elle est occupée ou se prélasse dans cet hôtel quasi neuf où ils se sont arrêtés. C’était sa seule condition pour la suivre : ne pas déposer ses affaires dans un bâtiment trop pittoresque et là, c’est elle qui a accepté à contre-cœur.

vivere in città.

« Arrête de soupirer Fab, tu n’avais qu’à pas venir si ça t’embête autant d’être là. » Il la fusille du regard. Elle a le toupet de lui dire ça, alors qu’elle l’a littéralement obligé à le suivre pour cette escapade de plusieurs semaines qui va se montrer ennuyante à souhait. Il s’abstient cependant de tout commentaire. Il connait sa sœur, les engueulades avec elle peuvent durer pendant des heures et elle finit toujours par avoir le dernier mot. La voiture finit par s’arrêter après des heures de routes dans les campagnes italiennes que Fab déteste. C’est un mec des grandes villes lui, il n’a pas l’habitude de tout ça. Sa sœur semble quant à elle ravie d’être ici. Après quelques politesses échangées avec le chauffeur et des billets glissés sur sa main pour le payer de ce long voyage, il se retrouve face à la mer, mais surtout face à une grande bâtisse qui semble récente. Il fixe le bâtiment, puis sa sœur, avant de reposer de nouveau le regard sur l’hôtel, perplexe. Sa sœur n’arrive pu à cacher son agacement et pose les valises sur le sol, avant de poser ses mains sur ses hanches. « Quoi encore ? Qu’est ce qui ne va pas monsieur le pacha ? » Fabiano ne fait guère attention à la remarque de sa sœur et pointe du doigt l’hôtel. « Attends, c’est ça l’hôtel le plus chère qu’ils ont ? Il n’y a pas un Ritz dans le secteur ou quelques choses de plus classe ? » Et là, elle finit par exploser, faisant sursauter au passage son frère. « Putain, tu vas arrêter deux minutes de faire l’enfant pourri gâté. Oui, il y a que ça et c’est très bien comme ça. Je ne suis pas venue pour me la couler douce, d’accord ? Et quant à toi, tu ferais mieux de te promener un peu en ville et rencontrer des gens ici, ça te ferait un peu redescendre de ton nuage de sale môme. » Et sans rien ajouter, elle se saisit de ses valises pour avancer droit dans le hall de l’hôtel. Fab ne sait plus quoi dire, elle lui a cloué le bec. Il regarde nouveau le bâtiment. De nouveau, il soupire en secouant la tête, saisissant à son tour ses bagages. « Non, mais sérieux … Il ne doit même pas y avoir de jacuzzi. » chuchote-t-il plus pour lui-même avant de pénétrer dans ce lieu qui sera sa prochaine demeure dans les prochains jours.

dimmi la tua vitta.

Uno. Fabiano n’est pas né avec une cuillère en or dans la bouche, bien au contraire. Sa mère décède alors qu’il n’est qu’un nouveau-né d’une malformation cardiaque. Son père, lui, est renvoyé au Congo alors que Fab n’a que sept ans, car il n’obtient pas la nationalité italienne assez rapidement. Il est alors élevé avec sa sœur par sa tante qui travaille comme coiffeuse la journée et femme de ménage la nuit pour subvenir au besoin de l’ensemble de la famille. Il grandit dans une cité près de Milan où tout le monde se connait et où le bonheur semble avoir oublié de passer. Les plus vieux traînent dans les rues sans but, à vendre quelques kilos de drogue. Heureusement, un jeune homme qui ne souhaitait pas que tout son quartier connaisse le même destin décide d’ouvrir un terrain de football pour permettre au plus jeune de se défouler. Se sera le premier terrain pour Fabiano.
Due. Fabiano partage très jeune la passion de son père pour le football. Il promettra plusieurs fois à son père de devenir le plus grand joueur de tous les temps et ça jusqu’à son départ forcé pour son pays d’origine. Fabiano n’abandonne pas son rêve et joue très tôt au football dans les rues de sa cité. Quand le terrain de football ouvre alors qu’il n’a qu’une dizaine d’années, il est le premier à être chaque matin. On ne tarde pas à l’appeler le prodige, lui qui à un niveau de jeu impressionnant. Sauf que pour sa tante, le football ça ne paye pas les factures et seul l’école peut lui ouvrir les portes pour une vie meilleure. Elle le freine dans son élan, mais le destin est du côté du jeune garçon. A ses quatorze ans, il est repéré sur le terrain par un recruteur de l’As Roma. Il lui propose de rejoindre le centre de formation afin de faire de lui un joueur professionnel. D’abord réticente, c’est à l’aide de sa sœur qu’il arrive à convaincre sa tante de le laisser vivre ses rêves.
Tre. Malgré son talent inné pour ce sport, il a du mal à se faire une place dans le centre de formation. Seul noir de sa catégorie, il subit moquerie, insulte et violence. Seul face à l’ensemble de ses camarades, il se forge une carapace de mauvais garçon. Sa sœur est son seul soutien, même à des kilomètres de distance. Il veut réussir pour elle, mais aussi pour son père dont il n’a pas eu de nouvelle depuis son départ. Il tient bon et commence à jouer dans des petits clubs italiens de seconde division. Très bon, il est vite remarqué par l’AC Milan qui veut en faire son joueur star. Il intègre le club alors qu’il n’a que vingt-et-un ans. Sa carrière démarre véritablement moment à cet instant.
Quattro. Capitaine de l’équipe, il se montre brillant les premières années. Il connait un succès national fulgurant et participe à plein de projet de publicité pour de grandes marques internationales. Il est même abordé par des clubs étrangers, mais refuse de trahir son équipe de cœur et reste à l’AC Milan. Il découvre peu à peu la vie de riche. Son succès ne durera que cinq ans, la pression médiatique et celle de sponsor le font peu à peu sombrer. On ne parle bientôt plus de lui que pour ses coups de chaud sur le terrain ou pour ses dérapages lors d’émission de télévision. Il commet l’irréparable il y a un mois lors d’un échange musclé avec un autre joueur qu’il tapera sous les yeux de millions de téléspectateur. La commission décidera de lui affliger 400 000 euros d’amende et une suspension temporaire de trois mois renouvelables s’il juge son comportement encore limite. C’est le coup de massue pour Fabiano qui se sent totalement perdu suite à cette décision. Sa sœur veut l’aider à s’en sortir et lui propose de l’accompagner dans ses fouilles archéologiques afin de lui faire prendre conscience que la vie de riche superficiel n’est pas forcément le chemin qu’il a besoin de suivre.

dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — badbuzz/cassandra.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — vingt trois ans - lille - dévoreuse compulsive de séries en tout genre - accro au fromage qui coule - fan inconditionnelle de Stromae - toujours celle qui veut prendre avatar pas connu/rarement pris/hasbeen.
FRÉQUENCE DE CONNEXION — alors je vais faire un petit peu plus long concernant mes disponibilités, même si on s'en fou un peu. Une semaine sur deux, je fais des horaires de journées, je suis donc souvent là le soir. L'autre semaine, je termine à 21h, je passe donc un soir sur deux quand je suis pas trop fatigué. Généralement, quand je fais du tard, j'ai du mal à RP, donc j'attends souvent le dimanche pour ça, parce que samedi c'est réservé à ma petite vie sociable. Oui oui, j'en possède une malgré tout  
AVATAR — michael b. jordan.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — bazzart.
MOT DE LA FIN —   .