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CESAR STEPHENS
I traced my lies to the coast
All I could find was your ghost

AGE — L'aube de la trentaine et son lot de surprises. Vingt neuf années écoulées, le soleil levant sur de nouveaux horizons, et toujours cette âme d'enfant qui refuse de le quitter, cachée sous sa chair. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — Froideur d'un mois de décembre sur la ville de Détroit et les premiers cris d'un enfant accueilli comme la plus belle des merveilles. NATIONALITÉ — Le nouveau monde, la terre de toutes les possibilités comme mère patrie. Américain pur sang. ÉTAT CIVIL — Semblant d'amour au premier regard, un lit partagé et la bague au doigt. Marié, bientôt divorcé. Une erreur de jeunesse que Cesar se plaît à cacher. OCCUPATION — Passionné d'histoire, amoureux du passé, professeur qui a encore beaucoup à apprendre. Doctorant, préparant sa thèse pour devenir archéologue et réaliser un rêve de gosse. GROUPE — Studiosi. PLAYLIST — clique.

cose su di me.

QUALITÉS — appliqué, beau parleur, charismatique, compréhensif, curieux, dynamique, généreux, imaginatif, intrépide, rassurant.  DÉFAUTS — arrogant, buté, excessif, impulsif, irritant, maladroit, manipulateur, prétentieux, râleur, rancunier. PASSIONS — l'Histoire, l'Antiquité et ses secrets, les études, les bouquins, l'art - et n'oublions pas les femmes. SAISON PRÉFÉRÉE — le printemps. FRUIT PRÉFÉRÉ— les cerises. LIEU FAVORI — là où il y a des montagnes à perte de vue. RÉPUTATION A MALCESINE — aucune à l'heure d'aujourd'hui. AU VILLAGE DEPUIS — quelques semaines.

vivere in città.

il y a quelques semaines,
il n'a rien dit, cesar. pas un au revoir. pas un je t'aime. pas un indice sur où, ni sur comment. rien. il est juste parti - disparu dans la nature, envolé comme une feuille emportée par le vent. ce voyage, c'est sa porte de sortie, celle qu'il attendait depuis plusieurs mois. c'est son bol d'air frais, un tout nouveau départ - sans la pression et les responsabilités. quelques mois loin de son pays, de sa famille, de sa thèse et de cette femme qui est sienne depuis quatre ans déjà. il fuit, cesar, et n'est pas embarrassé par sa lâcheté. il y a longtemps que ça ne va plus, que l'amour s'est transformé en indifférence - parfois en haine grandissante. il n'y a plus rien qu'un fossé entre ces deux êtres, âmes sœurs d'un temps. alors, cesar, il a sauté sur l'occasion et c'est comme ça qu'il s'est retrouvé à l'aéroport, sac à la main et passeport de l'autre. il n'a pas regardé en arrière, n'a pas eu de remords non plus. cesar regrette encore moins lorsqu'il arrive en europe, pose les pieds sur le sol italien et respire cet air si différent de celui de détroit. arrivé à malcesine, il ne pense plus à ce qu'il a laissé derrière pour quelques mois. il savoure toutes les secondes - même lorsqu'il peine à trouver l'hôtel où il doit séjourner et semble se désintégrer sous le soleil cuisant - parce que, cesar, il n'a jamais vu d'aussi beaux paysages et belles bâtisses, ni d'endroit si paisible. à cet instant, il est heureux.

dimmi la tua vitta.

il y a plusieurs années,
— faut pas t'en faire, grand frère. on va s'en sortir. toujours cette voix douce, rassurante - même dans les pires moments. il se demande, cesar, comment une si jeune personne peut avoir autant de maturité. il y a ses yeux qui se remplissent de larmes alors qu'il la serre dans ses bras, ignorant le monde qui tourne autour d'eux. — prend soin de toi, qu'il murmure. il a le cœur qui se brise, craque dans sa poitrine. son être entier lui refuse le départ plaisant, celui qui ne fait pas mal - ou, du moins, qu'à moitié. ça lui déchire l'âme de se détacher, de lever les yeux sur elle, puis sur eux. c'est le moment des au revoir, des promesses qu'on ne tiendra pas et des souvenirs que l'on croit garder pour toujours, mais qu'on oubliera avec le temps. ça lui rappelle leur mère et les adieux qu'elle n'a jamais pu faire. cesar a l'impression de trahir sa mémoire en partant - en abandonnant ses frères et sœurs, un peu son père aussi. mais il n'y a pas de retour en arrière. c'est maintenant ou jamais. il le sait, cesar. il est conscient que c'est sa seule chance de faire des études, de prendre ce chemin qu'il a toujours souhaité suivre. alors il termine par monter dans le taxi. il ne fait pas de signes, cesar. il ne regarde plus que devant lui, effrayé à l'idée qu'un seul regard soit suffisant pour l'empêcher de suivre sa voie. il a dix huit ans, cesar, et il s'apprête à vivre sa propre aventure.

— — —

il n'a fallu qu'un regard pour que cesar tombe éperdument amoureux de carmen, de sa chevelure chocolat jusqu'à sa peau des îles et ses yeux caramels. il avait vingt-quatre ans et la folie des grandeurs, des idées plein la tête et le cœur qui n'attendait qu'à être apprivoisé. elle est arrivée comme un ras-de-marée, emportant tout sur son passage. elle était dynamite, il était flammes. mélange explosif - apocalyptique. un amour bancal, un lit partagé et quelques mois plus tard, la bague au doigt. ils étaient heureux, cesar et carmen. puis ça n'a plus été le cas. ça s'est lentement faufilé entre leurs deux êtres. le fossé s'est creusé et leur amour s'est détérioré. et pourtant, ils restent - comme reliés par un fil invisible qui les retient. erreur de jeunesse qui continue de les hanter. cesar se sent pris au piège, incapable d'être honnête avec carmen - paralysé. il ne sait faire qu'une chose : fuir - et c'est ce qu'il a fait.

dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — anathema/océane.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — 18 ans, étudiante en première année de licence d'anglais, reprend le rp après quelques mois de pause et grosse fan de séries en tout genre  
FRÉQUENCE DE CONNEXION — environ 5j/7.
AVATAR — sam claflin.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — bazzart.
MOT DE LA FIN —

Eusebio Bataglia a écrit:

coucou toi ! bienvenue.
toujours cool de voir des ami.es de Laura débarquer.