[foudres sur babylone]

CREDIT.

Nico « Pepe » Gallo
“First we only want to be seen, but once we’re seen, that’s not enough anymore. After that, we want to be remembered.”

AGE — on ne lui donne pas d’âge, Pepe – parce que de tous les bandits qu’il cotoie, il est bien celui qui déjoue les statistiques et les principaux acquis. On le dit trop mature, ancré dans le réel et ,bien plus souvent qu’il ne le faudrait, désabusé. Venticinque anni, secoli, sorrisi – de malice dans les pupilles, enjôleuse et insurrectionnelle, comme une constante invit' à ne pas être ce que l’on attend de vous.  DATE ET LIEU DE NAISSANCE — douze avril mille neuf cent quatre vingt treize, il a poussé sa toute première gueulante – ils auraient tous dû s’en douter; un môme pareil   n’allait pas seulement attirer quiétude et linéarité sur leur foyer mais s’illustrerait comme une source intarissable de débats intempestifs et autres bastonnades violentes. La capitale l’a vu naître, pourtant, c’est  Malcesine qui en supporta l’insoumission et les caprices désordonnés toutes les années qui suivirent la première ; c’est un gamin des points névralgiques du coin et il se perd dans les dédales comme une vierge en pleine bacchanale.  NATIONALITÉ — Pepe, il est italien de son prénom qui entame un virage sérré sur la langue et se mange le palais et les dents dans sa course folle ; aux amples gestes qui accompagnent son phrasé – cazzo ! - , à la fierté épinglée au col comme une broche, à la croix qui orne son cou et aveugle sciemment ses amantes ; il est l’homme italien  et ce, al cuore. ÉTAT CIVIL — implexe, le statut ; il échappe à la logique et laisse l’individu pantois. Des questions qui déroutent, les paumes qui dérapent et la queue qui pratique un langage universel. Le problème de Nico? Santo, il n’en sait rien ; probablement un complexe freudien à la con proféré par une ex claquant la portière, des injures balancées comme les vers d’un poème – Nico, il les aime incarnations de la perfection faite femme, voluptueuses, aériennes, tantôt cinglées, tantôt mâlines ou même bercées bien trop près du mur. Il veut ce qui semble friable et fuyard, pourtant, ce qu’il peut agripper et embrasser, ce qu’il peut quitter sans tergiversations, abandonner alors que la sueur des ébats n’a même pas encore séchée sur leurs peaux – croyez-le ou non, il sait le goût que ça a l’amour. Iodé comme un poisson avarié que l’on découvre au lendemain d’une cure de câlins, de discussions profondes aux heures  creuses d'une nuit sauvage, au petit matin lorsque le soleil  récupère sa chaise qui grince. Avant, il couchait pour coucher – pour le plaisir de la chair, des accolades faciles via des appli’ ou des sites (il ne cherchait clairement pas la ‘relation sérieuse’ et se gaussait de toutes celles qui la mentionnait dans leur maudit profil). Puis, et c’est probablement à cet exact moment que tout a basculé, il l'a vu  – l’endorphine à répétition ça n’a pas été  bon pour son cœur, ni pour sa cervelle, pas bon pour sa réputation – et le delirium tremens qui a suivi ne fut pas plus glorieux. Alors, Pepe il baise, ne le prenez pas mal, c’est un fait qui s’inscrit dans la nature animale, pas la peine de le traiter de connard.  OCCUPATION — Nico c’est le bambin bâtard du néoréalisme et du giallo à l’italienne ; fasciné par le cinéma – tôt, il a su qu’il travaillerait dans le ‘milieu’, incapable d’en définir les limites. Il parlait d'en devenir une pointure , de s’inscrire à un certain panthéon – il connaissait les principales divinités – toutes mortes depuis des lustres, il voulait reprendre leurs découvertes et pourquoi pas inventer un genre dans la foulée ? Tous les astres du système brillaient clairement dans son regard, ses billes céruléennes ont vite cessé leurs jérémiades : y’a pas de place dans ce milieu là pour celui qui n’y a pas déjà un panard. Ses intentions étaient trop ambitieuses, le désenchantement n’en fut que plus monumentale : il n'a réalisé que des pellicules indé', foulé le red carpet de la mostra de Venise sans en apprivoiser le lion d'or. Aujourd'hui, il bosse dans un vieux cinoche de quartier et en respire la peinture qui s'effrite, en tale la vieille mosaïque, comme un scoliaste d'Alexandrie - il ne babille pas d'une époque qu'il dit révolue même s'il caresse l'idée de réaliser le dernier scénario que son vieux pote lui a envoyé par messagerie électronique. Et puis au pire ?( - Au pire, frérot, tu seras le nouveau Uwe Boll - Aucune chance, je me taillerais les veines avant). COMMUNAUTÉ(S) — (optionnel) GROUPE —LES AUTOCHTONES.  

cose su di me.

QUALITÉS — réponse (3 minimum). DÉFAUTS — réponse (3 minimum). PASSIONS — réponse. SAISON PRÉFÉRÉE — réponse. FRUIT PRÉFÉRÉ— réponse. LIEU FAVORI — réponse. RÉPUTATION A MALCESINE — réponse. AU VILLAGE DEPUIS — réponse.

vivere in città.

Dans cette partie, deux options selon le groupe de votre personnage :
▹ pour les nativi, une anecdote laissant à voir le quotidien de votre personnage à Malcesine (pas nécessairement sous forme de récit pur et dur, mais quelque chose qui nous permette de savoir comment il se positionne vis-à-vis des récents événements. 
▹ pour les stranieri et studiosi, racontez-nous l'arrivée de votre personnage à Malcesine.
Dans les deux cas, nous vous demanderons un minimum (approximatif) de 200 mots.

dimmi la tua vitta.

Ici vous avez, encore une fois, le choix entre deux options (vous pouvez aussi faire les deux, si vous êtes particulièrement inspiré et que le cœur vous en dit).
▹ La première consiste en une ou plusieurs anecdotes (cela peut aussi prendre la forme d'un journal intime ou même d'un simple récit biographique), au travers desquelles doit se dessiner votre personnage.
▹ L'autre possibilité est d'énoncer différents points concernant le personnage, faisant encore une fois apparaître les éléments fondamentaux à son propos. Il ne s'agit pas seulement d'une phrase par élément néanmoins : essayez de développer un minimum.

dietro lo schermo.

[PSEUDO/PRÉNOM — brg, ron
PRÉSENTATION PERSONNELLE — vingtaine entamée, j'aime pas les prises de tête, j'aime le rap/r'n'b  - l'indépendance sous toutes ses formes  - lire (et mater des séries) - et prendre mon temps.
FRÉQUENCE DE CONNEXION — souvent (4 à 5 jours)
AVATAR — david flinn
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — le souk, on y trouve de tout - du kit à lissage brésilien en passant par les épices à poulet  - et, puis, apparemment, votre forum.
MOT DE LA FIN — je pose mes valises

Citation :

croyez-le ou non, il sait le goût que ça a l’amour. Iodé comme un poisson avarié que l’on découvre au lendemain d’une cure de câlins, de discussions profondes aux heures creuses d'une nuit sauvage, au petit matin lorsque le soleil récupère sa chaise qui grince.

C'est superbement bien écrit genre ... je sais pas, c'est très évocateur, t'arrives à écrire en nous faisant plonger dans un univers qui est à la fois le tien, et à la fois très universelle (bonjour je me branle )
enfin bref, j'adore ce début de fiche, j'espère que tu te plairas ici