part of the light – lucia

(c) careymulligandaily

LUCIA ORFEI
set a flame in my heart, illuminate the darkest hours

AGE — les trente-six ans depuis peu.  DATE ET LIEU DE NAISSANCE — les montagnes de benevento, un certain quinze mars de l'année quatre-vingt deux.  NATIONALITÉ — l'italienne de pure souche. celle qui n'a que l'italie dans le sang et dans le coeur. ÉTAT CIVIL — célibataire qui ne cherche pas forcément un nouvel homme dans sa vie. qui aimerait, peut-être, peut-être pas. divorcée depuis quatre ans. OCCUPATION — papa qui lui a légué la ferme potagère, qu'elle gère comme un chef. autrefois libraire, même si son amour pour les bouquins est toujours existant. un simple besoin de changement. et l'appel du paternel, en prime. COMMUNAUTÉ(S) — exploitations agricoles. GROUPE — nativi.

cose su di me.

QUALITÉS — lucia, elle est ce rayon de soleil. elle illumine une pièce, elle illumine la vie des autres. son sourire, ses yeux qui sourient aussi, et l'éternelle scintillement dans ses prunelles. et son doux visage encore enfantin qui la rend si attachante. l'éternelle optimiste qu'elle est, lucia. elle n'imagine jamais le pire, parce qu'elle a toujours préféré le blanc au noir. il n'y jamais de jour sans, juste des jours durant lesquels le destin n'en fait qu'à sa tête.  lucia, elle est une douce jeune femme. dans son attitude, dans ses gestes, si naturels, si attentionnés. et aussi, dans sa voix, qu'elle n'hausse que très rarement. mais ne faut-il pas se méfier de l'eau qui dort ? lucia, elle n'est que travail et persévérance. jamais à baisser les bras, toujours à aller de l'avant. parce que lucia, elle a toujours grandi en ayant la notion de la tâche, la réelle notion de la vie.  DÉFAUTS —  mais lucia, elle est parfois un peu trop rêveuse. elle aime s'évader dans un monde inexistant, mais un monde dans lequel elle peut souffler cinq minutes. oublier ses courbatures, oublier ses mains pleines de terre, bien qu'elle adore tout ça. seulement cinq minutes à avoir la tête dans les nuages, sans se soucier du reste. lucia, elle est cette amie, cette mère peu trop protectrice. ce n'est pas tellement de sa faute vous dira-t-elle, simplement un besoin constant de s'assurer du bonheur de ceux qu'elle aime. lucia, elle est aussi faîte de franchise et spontanéité. jamais un mot pour blesser, ô loin d'elle cette idée, car elle n'aime pas blesser lucia. des mots justes et réalistes, simplement parce qu'elle n'a jamais porté l'hypocrisie dans son coeur. des mots spontanés, parce que de toute façon, ces mots doivent être dits. PASSIONS — les livres, qui l'ont toujours charmée. leur odeur, leur aspect et le toucher du bout des doigts. et puis il y a aussi cet amour pour le vert. les plantes, et surtout les fleurs, celles qui sont rouges. lucia, elle se perd aussi dans la poterie, dans le dessin. elle a bien vite la tête ailleurs. et puis aussi, lucia, elle aime trouver des objets rares, uniques. ceux qu'elle pourra remettre en forme et les placer avec soin dans les pièces à vivre de la ferme. et puis parfois, elle en fait des cadeaux, parce qu'elle aime offrir, lucia. SAISON PRÉFÉRÉE — le printemps et ses bourgeons. le printemps et sa verdure. les bonnes odeurs, les insectes et surtout, l'approche de l'été. le printemps, il fait tout renaître. le jardin qui reprend peu à peu goût à la vie, qui renaît de ses cendres. la morosité des mois passés froids qui disparaît, et cet éternelle gaieté qui s'empare de la ferme, de la ville et aussi des habitants.FRUIT PRÉFÉRÉ— la pêche. juteuse, pleine de vie. belle par sa couleur, éclatante de beauté. la pêche, qui a bon goût et qui tâche bien trop souvent le tee-shirt tout juste lavé de livio. LIEU FAVORI — ce serait bien trop simple de dire que lucia, son endroit préféré, c'est la ferme. bien sûr que ça l'est, mais c'est parce que c'est chez elle. un endroit où elle se sent bien, qui ne devrait jamais lui être arraché. mais lucia, elle aime aller à la librairie, celle où elle travaillait avant. autrefois vendeuse, aujourd'hui cliente. lucia, elle s'y perd encore dans tous ses bouquins, et parfois, elle aime donner un petit coup de main. ces quatre murs, qui lui ont offert une place à malcesine, qui lui ont offert un beau mariage, et un petit bonhomme si adorable. RÉPUTATION A MALCESINE — longtemps connue pour être la libraire de la cité, à voir défiler les plus grands amateurs de littérature. des visages qu'elle connait encore par coeur, et qu'elle continue de voir en allant au marché, en entrant dans les diverses petites boutiques. lucia, elle aime discuter avec tout le monde, elle aime partager, et n’hésite jamais à inviter ceux qu'elle apprécie pour un bon thé dans son jardin. lucia, elle a la main sur le coeur, et tout malcesine le sait certainement. toujours à vouloir aider son prochain, toujours à vouloir montrer qu'il reste un peu de bonté dans un monde si brute.  AU VILLAGE DEPUIS — ses dix ans, quand elle était haute comme trois pommes et ce même air de gamine sur le visage. elle n'était qu'une enfant, habituée de la montagne, qui rejoignait son paternel par envie.

vivere in città.

La terre qui se glisse sous les ongles, entre les doigts, sous les bottes et au niveau des genoux, et parfois sur le visage. Le soleil qui a fait rougir sa douce peau, une peau pourtant habituée à l’extérieur mais qui semble rester fragile. Elle pousse la brouette, la fait passer d’une parcelle de terre à une autre. Jamais sans regarder l’heure, jamais sans s’arrêter, ou alors brièvement –pour boire un verre de limonade faite maison le matin même. C’est sa vie à elle, depuis trois ans. La vie de Lucia. Lucia Orfei. Elle se rappelle la demande de son père lorsqu’il a avoué être trop âgé pour les travaux de la terre. Lui qui peut difficilement se pencher maintenant, mais qui veut toujours tenir compagnie à sa fille. Comme s’il avait peur qu’elle se sente seule, comme s’il avait toujours ce besoin de gérer un minimum sa ferme bien aimée. Lucia, elle trouve ça adorable, au fond. Et il est comme elle, ou elle comme lui. Elle qui ne veut jamais abandonner ses affaires, et ce qu’elle a pourtant fait avec la librairie. Elle s’était vue là-bas jusqu’à ses vieux jours, mais non, le destin en a décidé autrement. Et puis, elle s’y plaît Lucia, à la ferme. C’est un travail agréable (bien que difficile), à récolter, à vendre. Voir les habitués, les touristes, et les petits nouveaux du coin. Ceux qui viennent par besoin de changement, ceux qui viennent ici par intérêt. Dernièrement, ceux qui viennent pour le travail, les fouilles, dont elle a tant entendu parler au marché. Malcesine qui évolue, Malcesine qui n’est jamais plus qu’un petit village. Lucia, elle aime voir ces changements, elle aime voir de nouvelles têtes. Un peu, mais pas trop. La quiétude, elle voudrait la voir prospérer.
Et elle sait que Livio aussi aime cet endroit. La ferme. Lui qui l’aide souvent lorsqu’il n’a pas école, et qui traîne un peu dans ses pattes. Livio, si tu manges toutes les fraises, on ne pourra plus en vendre, qu’elle lui dit non pas sur un ton de reproche, mais plutôt amusé. Elle a cette malice greffée sur le visage, une malice éternelle. Elle prend le panier des mains de Livio, l’échange avec les brocolis. Il grimace le gamin, parce que c’est clairement moins bon que les fraises, ça, ces trucs verts. Elle rit de bon cœur, elle rit toujours avec son fils. Puis Lucia, elle rit toujours avec la vie, elle profite, parce qu’elle sait que tout n’est pas éternel. Elle sait qu’un jour, ce sera à son tour de léguer sa place, à son fils, ou à qui voudra. Mais tout ça, Lucia, elle n’y pense pas. Elle le sait, mais son présent, c’est tout ce qui importe. Alors voilà qu’elle revient de sa journée de travail, se hâte jusqu’à la salle de bain. L’eau qui s’écrase contre sa peau, chasse les tâches marron, trempe ses cheveux jusqu’à la racine. Tout pour qu’elle se sente un peu mieux, qu’elle se sente un peu plus femme. Elle se pomponne, un peu, légèrement, pendant que Livio et Gino préparent la table. Ce bon repas qui les attend, l’énième qu’ils passent tous les trois, sur la petite terrasse de la maison. Une table bien garnie, des produits qui viennent du potager, et parfois ceux que quelques voisins ont donné. Parce que Livio, il écoute les conseils de sa mère et de son grand-père, il aime déjà cuisiner –mais surtout goûter. Alors Lucia, elle n’a rien à faire, si ce n’est de mettre les pieds sous la table et pousser un long soupir.  Les soirées à admirer le ciel étoilé, à écouter les questions du petit bonhomme, à lutter contre la fatigue, mais à rire à en avoir mal au ventre. Et puis Lucia, elle se dit qu’elle est bien ici. Et que pour rien au monde elle n’échangerait sa place.

dimmi la tua vitta.

–– Elle ne savait pas si elle devait être triste ou « heureuse ». Elle ne savait pas comment serait sa vie sans ses rares sourires et ses grandes mains masculines. Des années de vie commune, dont un mariage, un enfant. Lucia, elle ne s’était jamais préparée à devoir envisager une vie sans lui. Mais à quoi est-ce qu’on se prépare réellement ? Lucia, le regard triste, le cœur qui pince. Elle a mal, mal d’amour, mais c’est parce que cet amour justement, il n’est plus aussi beau qu’au début. Le temps qui a passé, le temps qui a fait estomper les sentiments. Et ce sera Angelo sans Lucia, et Lucia sans Angelo. Ce type rencontré à la librairie, ce type qu’elle a aimé du plus profond de son âme. Livio pour se le remémorer. La belle période, mais Lucia, elle ne regrette rien. Aucun regret pour les « ti amo », les gestes doux dans ses cheveux, et les petits regards complices. C’était une belle vie, un beau temps. –– Une famille un peu oubliée. Cette famille, celle de sa mère. Celle avec laquelle elle a en partie grandi, où elle vivait, dans les montagnes. Une vie simple, comme sa vie d’aujourd’hui. Des frères et sœurs à qui elle ne parle pas. Aucune nouvelle, aucun signe de vie. Elle se dit qu’elle a peut-être mal fait en voulant quitter Benevento, mais elle a écouté ses envies. Lucia, elle ne regrette jamais, elle se dit que c’était ainsi. Alors, si ils veulent l’ignorer, elle le fera. Elle a déjà rompu toute relation avec sa propre mère, alors elle ne veut en rien tout compliquer en repointant le bout de son nez. Lucia qui se fait toute petite, Lucia qui veut un peu se faire oublier. Mais parfois, elle aimerait pouvoir les accueillir tous chez elle, à la ferme, autour d’une grande table. Un buffet maison, un énorme repas, des rires et des paroles échangées. Une vie loin de l’ignorance. –– Lucia, elle se lève toujours très tôt. Par manque de sommeil, mais elle cache ça par un « je veux profiter de la journée ». Ce qui est vrai, parce que Lucia, elle déteste gaspiller son temps. A ne rien faire, à se tourner les pouces. Un peu un trop plein d’énergie, une énergie à revendre. Alors Lucia, si elle ne travaille pas, elle lit, elle gribouille sur des petits bouts de papier, elle fait glisser ses mains sur la terre cuite,  elle déniche des petits coins aux alentours, elle passe du temps avec son garçon, elle bricole… Lucia, elle aime avoir l’esprit occupé, parce que sinon, elle pense trop. Et puis, en une journée, il y a beaucoup à faire. Lever et coucher de soleil, la petite odeur du matin, le pain chaud du petit-déjeuner, la cueillette des fruits aux aurores, l’arrosage des fleurs…  Tout ce qu’elle peut faire lorsqu’elle est la première levée et dernière couchée. Chaque petit détail est important. Lucia, elle y tient, ils lui sont chers. –– Livio, c’est son petit homme de huit ans maintenant. Fruit d’un amour entre Angelo et elle, fruit qui continue de les unir. Lucia, elle a toujours été faite pour avoir des enfants. Dès le début, elle a aimé son rôle de mère, elle a adoré. De son gros ventre à la naissance, et quand le petit bout a grandi. Des petites attentions, comme une main sur ses cheveux, sur son propre ventre quand il n’était pas encore né. Des petits sourires lorsqu’elle croise ses deux billes. De la douceur pour cette perle rare, ce vrai bonheur. Et bon sang, qu’il grandit vite. Lucia, elle donne une jolie enfance à son fils, sans trop en faire. Et lui, Livio, il se contente de peu, de ce qu’il a, de la ferme, de ses copains à l’école ou enfants des voisins, de grand-père Gino, et puis de sa mère. Enfant simple, enfant aimant. Enfant qui demande à découvrir et à apprendre. Alors Lucia, elle prend un réel plaisir à lui enseigner tout ce qu’elle sait, et en retour, elle apprend aussi de Livio. –– Lucia, elle cherche des vieux objets comme des pièces de tissu uniques. Elle aime tout ce qui lui rappelle les années passées. Des robes aux motifs démodés pour certains (celle qu’elle préfère est la rouge à pois blancs), des jupes plissées très longues, de petites sandales au style d’antan. Et souvent, elle coupe ses cheveux aux épaules, des cheveux châtains. Parfois frange, parfois non. Lucia, elle aime le changement, elle aime les choses nouvelles. Lucia, c’est comme si elle venait tout droit du passé, et remet bien vite autrui dans un contexte un peu différent. Loin de la modernité mais beaucoup plus d’authenticité. Lucia, c’est elle qui chantonne de vieux airs, regarde des films en noir et blanc, collectionne les chapeaux des vieilles années. Et aussi, on voit ce goût prononcé par le « vintage » à travers la décoration. D’antiques breloques qui trônent dans chaque pièce. Cuisine et salon. Des nappes à carreaux, des lustres à pampilles récupérés chez la voisine, des verres à liqueur couleur ambre, des assiettes en porcelaine opaques. Tout a le goût de campagne et de bien-être, à la ferme. Lucia, c’est ce bout de femme original, c’est celle qu’elle est. –– simplicity is the key to brilliance.
dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — sunflower.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — vous n'aurez qu'à retenir que j'aime le soleil et les fraises. les plantes et les brocantes. que je déprime vite si je vois pas l'atlantique régulièrement.
FRÉQUENCE DE CONNEXION — assez régulière.
AVATAR — carey mulligan.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — bazzart.
MOT DE LA FIN — trop d'amour à vous donner

Je suis tellement tellement tellement TELLEMENT contente que Lucia soit tenté, vraiment vraiment trop contente tu peux compter sur moi pour un vrai bon lien des familles, je suis vraiment trop refaite, tu fais deux grandes heureuses en prenant Lucia ahah en tout cas, OFFICIELLEMENT  bienvenue

edit :

Citation :

Et elle sait que Livio aussi aime cet endroit. La ferme. Lui qui l’aide souvent lorsqu’il n’a pas école, et qui traîne un peu dans ses pattes. Livio, si tu manges toutes les fraises, on ne pourra plus en vendre, qu’elle lui dit non pas sur un ton de reproche, mais plutôt amusé.

Je. Meurs. C'est. Si. Mignon.

Angelo Carvalo a écrit:

est-ce que je défaille ? oui.
oui j'avoue tout. t'es belle.

Elettra Solara a écrit:

omg, quel excellent choix d'avatar, cette femme c'est la douceur même je l'aime trop dans far from the madding crowd

bienvenue ici, hâte de lire la suite!

Noor Cresta a écrit:

si belle et ce personnage (ton pseudo aussi) hâte de lire ta fiche !

Eusebio Bataglia a écrit:

trop ravi.
faut qu'on discute

Lola Solara a écrit:

carey ptn ...
ce début ...
je suis conquise
bienvenue, je vais stalker sévère

Alba Casalesi a écrit:

bienvenue parmi nous

Coco Cartelier a écrit:

Je suis tellement tellement tellement TELLEMENT contente que Lucia soit tenté, vraiment vraiment trop contente tu peux compter sur moi pour un vrai bon lien des familles, je suis vraiment trop refaite, tu fais deux grandes heureuses en prenant Lucia ahah en tout cas, OFFICIELLEMENT  bienvenue

edit :

Citation :

Et elle sait que Livio aussi aime cet endroit. La ferme. Lui qui l’aide souvent lorsqu’il n’a pas école, et qui traîne un peu dans ses pattes. Livio, si tu manges toutes les fraises, on ne pourra plus en vendre, qu’elle lui dit non pas sur un ton de reproche, mais plutôt amusé.

Je. Meurs. C'est. Si. Mignon.            

Nils Fortuijn a écrit:

tout est trop joli ici,
même et surtout ta présentation personnelle
bienvenue

j'ai fini ta fiche et omgetsdfioglxk omg ogm ersofgd omggggg mais elle est si biennnnnnnn lucia est tellement too pure 4 this world je meurs goeirskfj

Angelo Carvalo a écrit:

ta fiche est incroyable, elle dégage une douceur absolument exquise, une simplicité extrêmement plaisante et juste, tellement en accord avec le forum. lucia est un soleil entre tes mains, c'est encore plus tuant de la voir incarnée à quel point elle aura été, et sera toujours importante pour angelo. je suis fan de ta plume qui est un plaisir pour les mirettes, et merci, merci d'avoir posé ton dévolu sur elle, j'ai hâte qu'on mette tout ça en place.

Coco Cartelier a écrit:

j'ai fini ta fiche et omgetsdfioglxk omg ogm ersofgd omggggg mais elle est si biennnnnnnn lucia est tellement too pure 4 this world je meurs goeirskfj