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| Sujet: for a moment (vittore) Mar 24 Avr - 18:30 | |
| c'est éprouvant de passer la plupart de ses journées sur le chantier des fouilles. sous ce soleil de plomb. mais tu aimes cette nouvelle vie, ce nouveau travail. la vie t'a laissé une seconde chance, en aucun cas t'as envie de faire n'importe quoi. il y a longtemps, que tu espérais ce style de vie. simple, calme et stable. la simplicité à l'état pure. en arrivant à malcesine, ce fût un réel conte de fée. tu ne te voyais plus passer tes jours autres part. et pourtant, tu as longuement mis du temps avant de quitter la capitale. il t'aura fallu quelques mois pour quitter ta grande villa et ses nombreux hectares, cette piscine creusée de trois mètres de long. bref, le plus important, c'est cette page qui se tourne. malcesine est un nouveau début. tu commences à peine à te redécouvrir et à reprendre goût à ta vie de célibataire. longtemps marié à célio, ce dernier a commis l'irréparable et tu as préféré mettre un terme à tout ça en sortant de prison. pendant un an et demi il te trompait, alors qu'il continuait à te rendre visite au parloir sans aucun scrupule. lui qui pensait reprendre votre mariage comme au début, à ta sortie. il a vu flou. tu as fini par demander le divorce. prenant - ensuite - la route pour ce si beau village. et c'est ainsi que tu as commencé par te retrouver dans cette hôtel. t'avais fait la rencontre de vittore, un homme très charmant avec qui le feeling est immédiatement passer. aujourd'hui, il y a une certaine stabilité qui s'est imposé entre vous. tu apprécies sa présence, tout comme lui apprécie la tienne. votre relation est tout aussi sincère que ton mariage l'était au début. avec vittore, tu ne te prends pas la tête. tu laisses faire le temps. il n'y a rien de sérieux entre vous. tout est purement amical, parfois plus si affinités. l'hôtel orrizonte est devenu votre lieu de prédilection. c'est ici que vous vous retrouvez lorsque vous en ressentez le besoin, l'envie. c'est ton cas aujourd'hui. après une dure journée de labeur, t'as pris une douche rapide comme l'éclair et tu t'es rendu dans votre chambre. la 207. lui, il était déjà sur place. tu entres ni une, ni deux, le sourire aux coins des lèvres. « j'ai loué un film pour ce soir. et puis, j'me suis dit qu'on pourrait commander du champagne. » lâches-tu en t'approchant de lui. tu déposes un tendre baiser sur sa joue, un bisou qui pourrait en dire long. tu ne voulais pas la jouer too much, après tout vous êtes d'abord amis avant d'être un petit peu plus. |
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| Sujet: Re: for a moment (vittore) Mer 25 Avr - 10:32 | |
| Il s’est toujours demandé si sa vie serait aujourd’hui différente s’il n’avait pas fait carrière dans la police. Les yeux rivés sur le plafond écoutant les paroles du journaliste à la télévision remplir la chambre 207. Le commissaire de police baillait à s’en décrocher la mâchoire. Sa journée n’avait rien eu de très palpitante contrairement a celles qu’il avait vécu il y a encore une dizaine d’années dans son quartier milanais. Un léger sourire au coin des lèvres, il repensait à l’arrivée paniquée du bleu dans son bureau. Les gouttes de sueurs perlant sur son front finissant avec difficulté d’enfiler son uniforme pour se dresser au garde à vous devant lui. Une véritable scène digne d’un film comique avec pour personnage centraux un commissariat de campagne. Si sa journée n’avait pas eu grande intensité, il l’avait pourtant simplement appréciée à sa juste valeur. Le barbu s’enfonçait un peu plus dans le lit lâchant a nouveau un bâillement à en rendre jaloux un hippopotame. Il était détendu attendant patiemment l’arrivée de la belle Alba Casalesi. Il avait connu la brune par un heureux hasard et de fil en aiguilles, une amitié s’était créée entre le commissaire de police et l’archéologue. Une belle et forte amitié avec cette jolie romaine. Vittore souriait doucement sous son épaisse barbe, se redressant pour s’adosser contre le mur enfonçant ses avants bras dans ses genoux. Son regard se plongeait avec intérêt sur les images politiques que le journal télévisé diffusait. Sa relation avec Alba était véritablement sincère. Ils ne se prenaient pas la tête et profitait simplement de la compagnie de l’autre. Qu’il s’agisse d’un simple repas ou un soirée devant la télévision. Une sortie au bord du lac. Ils se retrouvaient simplement lorsqu’ils en ressentaient le besoin et l’envie d’être réunis pour partager un moment. Un moment parfois beaucoup trop privilégiés mais ils étaient comme ça depuis déjà trop longtemps pour faire machine arrière. Dans le fond, Vittore appréciait sa présence plus qu’il n’appréciait celle de son ex-petite amie.
Les minutes s’écoulaient doucement au rythme des différents documentaires et reportages que diffusait la chaîne principale italienne. Un ramassis de connerie résonnait souvent dans la bouche des journalistes et il remerciait dieu de ne plus être en ville lorsqu’il entendait parler de braquages spectaculaires. Aujourd’hui, les affaires de la grande ville étaient les affaires de la grande ville tant bien même on avait souvent envoyer des émissaires pour essayer de le faire revenir au sein des plus grosses cités italiennes. Il refusait catégoriquement profitant de son petit bout de paradis pleinement mérité au sein de cette ville qu’il commençait à appeler sa ville. Malcesine, il en avait rêvé tout au long de sa carrière. Son commissariat tranquille. Sa ville paisible et agréable. Il en avait oublié l’agitation des grandes villes. Vittore en avait même redécouvert le plaisir de sereinement dormir la nuit. Instinctivement il baissait le son de la télévision lorsqu’elle entrait dans la chambre. Cette chambre, ce petit bout de tranquillité au sein de cette magnifique bourgade italienne. « J’ai loué un film pour ce soir, et puis, j’me suis dit qu’on pourrait commander du champagne. » elle lui lançait ces mots s’approchant de lui pour déposer un baiser sur sa joue qui en disait long sur leur complicité. A son tour, il déposait ses lèvres sur la joue de la belle italienne. Ses bras se resserrant légèrement autour d’elle pour une très courte accolade. Il reposait lourdement son dos contre le mur, l’une de ses mains s’enfonçant dans la poche de son jean « Rassure moi… C’est pas un film policier ou historique. » |
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