paola ~ and though she be but little she is fierce

TLMEDITS

paola valentini
and though she be but little she is fierce
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AGE — Trente-et-un ans, qu’elle est condamnée à prouver chaque fois qu’elle souhaite commander de l’alcool ou acheter son paquet de cigarettes, du haut de son mètre cinquante-sept. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — Née le 15 août 1986 à l’hôpital de Rovereto, situé à une quarantaine de kilomètres de Malcesine. NATIONALITÉ — Italienne. ÉTAT CIVIL — Célibataire, bien qu’il soit de notoriété publique qu’elle aime la compagnie de la gent masculine, avec qui elle est souvent aperçue. Jusqu’ici, aucun homme ne semble avoir suffisamment trouvé grâce à ses yeux pour qu’elle n’envisage ne serait-ce que d’emménager avec l’un d’entre eux. OCCUPATION — Paola est devenue la propriétaire de l’auberge Aurora il y a de cela quatre ans, lorsque ses grands-parents décidèrent qu’il était temps de prendre leur retraite. Elle en est également la gérante ; mission qui consiste à veiller au bon déroulement des opérations dans son auberge, quitte à se transformer occasionnellement en femme de chambre, serveuse, guide, infirmière, comptable ou gardienne. COMMUNAUTÉ(S) — En tant que propriétaire et gérante, elle tient un rôle de choix à l’auberge Aurora. GROUPE — Nativi. Si ses propres parents ont fait le choix de s’éloigner de leur terre natale, les racines de Paola sont, elles, bien ancrées dans le flanc du Mont Baldo, à Malcesine. MOOD BOARD — clique.

cose su di me.

QUALITÉS — Ambitieuse, combative, passionnée, chaleureuse, rusée, intuitive. DÉFAUTS — Autoritaire, caractérielle, impatiente, intransigeante, revêche, perfectionniste. PASSIONS — Dernière d’une fratrie de petits génies, Paola a très jeune senti peser sur elle les attentes de ses parents. Malheureusement pour eux, celle-ci ne présenta jamais aucune inclinaison ou talent particulier pour une activité ou un domaine d’études. Bien que curieuse et du genre touche à tout, on lui colla rapidement l’étiquette d’élève moyenne et peu assidue. Aujourd’hui, elle vit très bien avec l’idée de ne pas avoir de véritable passion. Elle lit, elle va au cinéma quand son emploi du temps lui permet (rarement), aime passer du temps à l’extérieur, le bon vin et cuisiner avec ses grands-parents… ce qui remplit déjà bien ses semaines. SAISON PRÉFÉRÉE — L’automne, lorsque l’auberge et le village se vident des touristes et que les soirées sont plus respirables. FRUIT PRÉFÉRÉ— L’abricot. LIEU FAVORI — La spiaggia Paina, à quelques minutes à vélo du centre-ville. Découverte très jeune avec son frère et sa soeur, cette petite plage fut la scène de ses meilleurs souvenirs d’adolescence. Aujourd’hui encore, il s’y rend régulièrement pour y trouver un peu d’air frais ou de solitude. Elle met d’ailleurs un point d’honneur à ne pas la mentionner dans ses recommandations aux touristes, égoïstement. RÉPUTATION A MALCESINE — Elle est et restera avant tout la petite-fille de Francesca et d’Alberto Valentini. Ces grands-parents font en effet partie des visages incontournables du village, comme l’étaient leurs parents respectifs avant eux. Tout le monde se réjouit d’apprendre que Paola, une enfant du terroir, avait choisi de revenir de la Ville pour reprendre l’auberge que les Valentini s’apprêtaient à mettre en vente. Aujourd’hui pourtant, ses choix quant aux développement du tout petit hôtel de charme ne font plus l’unanimité.  AU VILLAGE DEPUIS — Sa naissance. A l’âge de 18 ans, ses parents décidèrent de déménager hors du village pour aller s’installer dans la banlieue de Vérone. Paola les suivit et y vécu les premières années de sa vie mouvementée d’étudiante puis de jeune adulte, pour finalement décider de revenir à Malcesine à l’âge de 28 ans.

vivere in città.

« Allez, go, tout le monde à son poste, et que Dieu nous vienne en aide. » avait-elle lâché dans un souffle, reprenant la formule fétiche de sa grand-mère pieuse. Alors que l’horloge suspendue derrière le bureau de la réception affichait 6h du matin tapantes, la petite pièce se vida aussi rapidement qu’elle s’était remplie, la dizaine d’employés de l’Aurora se préparant à affronter la nouvelle journée qui s’annonçait. D’un pas pressé, Paola se dirigea quant à elle vers les cuisines, où une erreur de livraison menaçait la carte du déjeuner, selon les dires de Ricardo.

Nous n’étions qu’au début du mois de mai, mais l’affluence était comparable au weekend de l’Assomption. Les chambres affichaient complet depuis quelques semaines et le petit restaurant était chaque soir à capacité maximum. L’ouverture d’un chantier de fouilles archéologiques aux abords de la ville avait précipité les projets professionnels de Paola : elle qui avait anticipé une extension de l’auberge dans les 5 prochaines années venait de signer l’achat de la maison voisine, et avait encore cette semaine engagé une nouvelle aide-cuisinière. Jamais de sa vie n’avait-elle eu autant de personnes sous sa responsabilité. Toute cette situation était grisante, énergisante… ou alors son esprit fébrile était à mettre sur le compte du stress et du manque de sommeil ; à ce stade, la jeune femme ne savait plus trop.

(…)

Malgré l’heure matinale, la place du marché fourmille déjà : en plus des habitués, Paola repère quelques courageux touristes tentant de ne pas perdre une goutte de leurs vacances italiennes si typiques et pittoresques. Quelques visages lui sont familiers - certains saisonniers viennent depuis plusieurs années, et même si leur accent ne trompe personne, on les accueille à bras ouverts. D’autres, toutefois, semblent appartenir aux nouveaux-venus de Vérone, Rome et parfois de bien plus loin. Ils ont pris possession de chacune des chambres de l’Aurora depuis le début du chantier ; maintenant, Paola sait les reconnaitre. Même s’ils n’aiment pas se l’entendre dire, ces universitaires se ressemblent tous.

En achetant ses olives pour les apéritifs du soir, elle apprend qu’une nouvelle vague est arrivée la veille. Même l’Orizzonte, le nouvel établissement gigantesque et haut de gamme - principal concurrent le l’humble petite auberge de charme que gère Paola - afficherait complet, semble-t-il. Le poissonnier ne voit pas cela d’un très bon oeil : ces grattes-papier et fouille-merde ne sont pas bon pour le tourisme, ils consomment presque pas et remplissent les resto et les hôtels, même ma tante n’a pas pu trouver une chambre pour me rendre visite le weekend dernier, tu comprends Paolita, avec le bébé on avait pas de place pour l’accueillir (…). La fleuriste, quant à elle, lui rappelle que son fils est toujours disponible pour ses travaux de peinture - l’encre sur l’acte notarié n’était pas encore sec que tout Malcesine était déjà au courant de son achat immobilier. Quelques mètres plus loin, le fromager assène dans sa direction, avec une aigreur à peine voilée : « Au moins, y en a à qui ça profite, cette situation… ».

dimmi la tua vitta.



dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — Léa (Patchulea pour les non-intimes   )
PRÉSENTATION PERSONNELLE — Je suis dans une relation sérieuse avec Netflix, j'aime manger du fromage de chèvre avec mes frites, boire de la bière et manger des tartes flambées,  et pour me permettre de payer mes voyages et ma carte UGC illimitée, je suis une bébé architecte.  
FRÉQUENCE DE CONNEXION — Comme d'hab : tous les jours sauf contre-indications médicales (ou lorsque la vraie vie gets in the way   )
AVATAR — Jenna-Louise Coleman  
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — Lorsque Mariko a prononcé les mots "J'AI ENVIE D'UN RP EN ITALIE" on savait qu'on pourrait pas échapper à notre destin.  
MOT DE LA FIN — Ce forum me donne des envies de jus d'abricot.