L'enfant du Pays. L'enfant de personne.

CREDIT : senatoramidallas

Gianni Maffeo
"Chi vive nella speranza, muore a stento"

AGE — 33 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE — Le 15 Mai 1984 à Vérone NATIONALITÉ — Italien ÉTAT CIVIL — Lui même ne sait pas trop.. OCCUPATION — Pompier COMMUNAUTÉ(S) — (optionnel) GROUPE — Nativi.

cose su di me.
"Sixto Rodriguez"

QUALITÉS — Protecteur, Autonome, Dévoué, Sait être adulte quand il le faut et comme un gosse à d’autres moments, Curieux, Tolérant, Avenant, Autodidacte DÉFAUTS — Impatient, Trop Fonceur, N’a aucun filtre, Désobéissant, Aime (trop) les femmes, Provoque les occasions, Fume (trop) PASSIONS — Il aime la nature et tout ce qui s'y rattache; trainer dehors dans les lieux fréquentés par les locaux. Il aime aussi faire découvrir la ville à sa façon aux personnes qui l'entourent et partager du temps avec ceux qui lui sont chers. Il aime cette famille qu'il s'est constitué lui même parce que les liens du sang ne sont pas toujours les plus signifiants ou les plus forts. A côté d'un goût prononcé pour la lecture, il est bon vivant également et apprécie tantôt le silence, tantôt la musique. A ce sujet, il a un harmonica qui ne traine pas toujours très loin de lui. Enfin, il adore trainer à pieds, sur son vélo ou à moto (sans casque bien sûr). SAISON PRÉFÉRÉE — Le printemps FRUIT PRÉFÉRÉ— Il Lime, la Fragola et la Pesca LIEU FAVORI — Le fauteuil de la salle de repos à la Caserne où les hommes partagent du temps de libre, les abords du Lac de Garde, les ruelles et placettes de la ville, observer le coucher de soleil depuis le Chateau Scaliger qui surplombe la ville et le lac. RÉPUTATION A MALCESINE — L’enfant du pays, il est connu dans le coin, depuis quasiment toujours. AU VILLAGE DEPUIS — Depuis qu’il est gosse.

vivere in città.
"Beirut"

Il est mitigé sur la question des nouvelles découvertes archéologiques. Les yeux de bien trop de personnes sont rivés sur Malcesine et les mains de trop de monde aussi sont posées sur les terres locales. Les fouilles engendrent une perturbation du calme ambiant et ce, à longue durée ou du moins pour une durée indéterminée. Il aime son coin et n'a pas spécialement envie qu'il devienne surpeuplé. Reconnaitre les visages, les noms, et le fait que ça soit réciproque, ce sont des habitudes de longues dates et ça lui plait comme ça.

Néanmoins, il y a de jolies archéologues dépêchées sur places, des gens dans la recherche qui ont beaucoup à enseigner et partager, lui même, Gianni, cet homme qui aime est curieux des découvertes de ce genre et malgré le fait qu'il suive d'un air détaché ce qui se passe, ça l'intéresse. Cela attire toutefois les touristes à une fréquence ou quantité plus importante qu'à l'accoutumée. Le rital apprécie ce côté flux de personnes amenant sous ses yeux et pour lui aussi, à portée de main, de jolies courbes féminines et de nouvelles connaissances. De nature avenante, il discute aisément avec tout le monde.

dimmi la tua vitta.
"Bon Iver"

• Fils unique, issu d’une famille d’artisans avec peu de moyens. Le gaillard était à l’époque un enfant qu’on appelle à problèmes. Il  n’aimait pas apprendre par les autres mais seul. Du coup, il décrochait trop vite du  système scolaire et s’intéressait davantage à l’école « de la vie ». Dehors, on apprend plus qu’entre les murs d’une salle de classe. Il aime apprendre, s’enrichir culturellement, mais plus par lui même, à son rythme. Il enregistre très bien les informations et sait rapidement assimiler ce qu’il lit ou entend. C’est ce qui l’intéresse, ce qui le passionne et le fait vibrer.

• A 10 ans il avait déjà fait un nombre incalculables de bêtises. C’est un bonhomme déjà hyperactif qui ne tient pas en place. Il a parfois trop d’énergie à revendre et peine à tenir en place. Il faut vraiment quelque chose qui le retienne et l’occupe. Comme un gamin finalement.

• Son père s’est barré alors qu’il était bébé, sa mère l’a élevé seule. Cette femme qui lui a donné vie  a perdu la sienne dans un accident. Très tôt il est placé dans un foyer pendant 1 an, le temps  de trouver des informations sur son père biologique. Puis au bout d’un an et toujours sans informations suffisantes, une famille d’accueil le prend en charge. Une famille qui est depuis des générations et des générations dans la petite ville italienne de Malcesine.

• Gianni se considère comme le fils de personne, l’enfant de tout le monde. Ça a toujours été le cas tant il en était convaincu. Il connait depuis petit les habitants natifs de cette ville, les commerçants et occupants de longue date.

• Il ne respecte pas les horaires, a du mal à se subordonner à l’autorité. Dans cette famille d’accueil, il se met d’ailleurs à dos un des fils biologiques de la famille. En revanche, dans un esprit de fratrie qu’il compose lui-même, il s’unit avec deux autres enfants accueillis eux aussi. Un gars, et une fille qui ont environ son âge. Un trio se forme alors et devient inséparable. Dans les bons comme les mauvais coups. Ils assurent les arrières des uns et des autres, se soutiennent. Gianni a des périodes où il se sent bien, d’autres où il se sent abandonné. Abandonné par le système du lycée qui ne lui convient pas, abandonné par sa famille biologique ce qui a pour effet de pétages de plombs parfois. Il n’a pas toujours l’impression d’être à sa place. Par conséquent, il fait souvent l’école buissonnière et traine dans les rues de Malcesine.

• A ses 15 ans, il essaye d’être le plus autonome en faisant des petits boulots pour gagner de l’argent de poche. Il a fait de tout et de rien, c’est un gars débrouillard. Que ça soit bosser dans un café local, aider les maraichers sur la place du marché, faire la plonge dans les cuisines d’un restaurant, accueillir les touristes au club de plongée etc. Trois choses le fascinent depuis qu’il est gosse : l’archéologie, la mer et le feu. Il a toujours rêvé de voir la mer, de plonger dans le grand bleu. Dès qu’il le put, il se rapprocha de Padoue puis rejoint Venise en faisant de l’auto-stop alors qu’il avait 17 ans. Accompagné de ses deux acolytes, le trio se souviendra de ce séjour. Les premières vacances en dehors de cette région du lac de garde. Ils n’ont pu passer que 7 jours à Venise en raison des faibles économies de chacun. La famille d’accueil avait contribué à un certain pourcentage à ces vacances mais sans que ça soit des mille et des cents.

• Au retour en auto-stop, ils tombèrent sur un pompier de Malcesine. Chance pour eux : ils furent directement ramenés au domicile familial. Autre chance : ce fut un déclic pour Gianni. Eprouvant un réel intérêt pour cette profession, il s’informa auprès du conducteur du véhicule, Andrea, sur le mode de vie des pompiers, leurs missions. Il fut d’ailleurs invité à déjeuner avec l’équipe de la caserne à l’occasion. Sitôt dit sitôt fait. La semaine suivante il sympathisait déjà avec ce sapeur-pompier, cet homme du feu, ce héros. Gianni s’intégra rapidement à la caserne et ses occupants.
Il y passait désormais 40% de son temps de libre à côté d’un goût prononcé pour la plongée. Il s’initia donc à ce sport grâce à un club aux abords du lac dans lequel il avait bossé. Ainsi il découvrit de vieux vestiges sous l’eau et apprit à explorer les fonds marins. Le feu et l’eau étaient désormais les deux éléments préférés de Gianni. Ceux auprès desquels ils se sentait bien, utile et vivant.

• Alors il se prépara au concours pour devenir pompier. Une véritable vocation depuis sa rencontre avec Andrea. Il s’attela à la tâche que ça soit au niveau du mental que physiquement. A cette occasion, il fut invité par Andrea et des collègues à une virée quelques jours au Parc Naturel de Adamello Brenta. Gianni devenait peu à peu un homme. Un vrai. Il réussit alors ce fameux concours et devint en le méritant par son dur labeur, pompier professionnel. Le grand gaillard commença réellement à s’épanouir dans ce milieu après avoir survécu à un bizutage qui lui a valu une nuit en cellule de dégrisement. Allez savoir pourquoi. Il ne reviendra jamais sur cet épisode.

• En dépit d’un début de vie compliquée où le jeune Maffeo n’avait pas toutes les chances de son côté, il parvint à « devenir quelqu’un » par la force des choses, en ayant fait de bonnes rencontres à un bon moment. A la caserne, l’équipe est soudée, l’ambiance est bonne mais sérieuse. Ce n’est pas une très grande ville, Malcesine ce qui permet au fil des ans de créer comme une véritable communauté conviviale, des amitiés et des inimitiés malgré tout. Les vagues de tourisme se font aussi pendant plusieurs mois accueillant depuis quelques années des habitués qui reviennent ou qui s’installent. Gianni aime cette ville bien qu’il ait aussi envie d’explorer plus. A défaut, il a parfaitement appris l’anglais histoire d’être prêt si un jour il a l’opportunité de voyager. En plus de son job de pompier, il obtint un diplome de plongeur en apnée lui permettant aussi de bosser occasionnellement au club de plongée pour des visites dans les profondeurs du lac de garde.

• Récemment, une collègue pompier prénommée Katia, âgée de 41 ans a perdu la vie dans les flammes d’un incendie en sauvant des vies. Cette femme avait mis au monde une petite fille il y a 17 ans de cela. Tiziana. La naissance avait d’ailleurs eu lieu dans les locaux de la caserne tant le moment est arrivé vite. La gamine a dès lors toujours été considérée comme la gamine de la caserne. Tout le monde garde un œil bienveillant sur elle,. D’autant plus depuis le décès de sa mère avec qui elle était seule. Andrea était le plus proche de Katia. Cette femme pleine de bravoure et de gentillesse. Tiziana était naturellement proche de tous mais en particulier de ce même homme. Et aussi de Gianni car il fait partie des plus jeunes de la caserne. Il a le double de l’âge de la fille de Katia. Les deux hommes sont comme des référents pour elle, ceux dont l’avis compte pour la guider dans les pas de cette nouvelle vie d’enfant orpheline. En cas de besoin, bien que tous continuent d’aider financièrement Tiziana et de la guider. Et puis, Gianni sait ce que c’est, d’être l’enfant de personne et l’enfant de tout le monde à la fois..

dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — Cactus.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — Héhé écrivez moi et on échangera en privé.
FRÉQUENCE DE CONNEXION — Je pars sur la base de 2/7 mais quand je peux selon le travail et occupations IRL.
AVATAR — Dornan.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — Bazzart.
MOT DE LA FIN — ti adoro Tesoros !