avant l'ombre et l'indifférence; roméo

tumblr.

ROMÉO ABRUZZI
bourré dans la nuit

AGE — vingt-deux piges, ça passe et ça fait peur, les années, elles sont déjà bien trop bouffées et pourtant elles sont si jeunes, encore. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — un certain douze octobre, il y a quelques temps déjà, ici-même à malcesine. la date semble s'oublier au fur et à mesure des années, on y porte de moins en moins d'importance et ça fait p'être un peu plus mal que ce que tu laisses paraître. NATIONALITÉ — italien pur souche, pas de doute la-dessus. ÉTAT CIVIL — célibataire, pas vraiment casé, pas vraiment en train de chercher quelqu'un, un garçon ou un autre de temps en temps, une vie sexuelle assez calme, en réalité. OCCUPATION — étudiant en histoire, une vocation un peu bancale, qu'on attrape sur le tas parce qu'il faut bien faire quelque chose dans la vie et que c'est une matière ou tu te débrouilles pas trop trop mal. GROUPE — nativi.

cose su di me.

QUALITÉS — calme, posé, attentif, assidu, minutieux, souriant. DÉFAUTS — rancunier, secret, franc, impulsif, silencieux par rapport aux choses qui comptent. PASSIONS — le dessin, la photographie, la beauté du monde, la nature, des trucs de nanas, quoi. SAISON PRÉFÉRÉE — l'hiver pour son manteau blanc, le printemps pour les fleurs naissantes, l'été pour sa chaleur étouffante et ses paysages reposant, l'automne pour les mille nuances d'orange autour de toi. FRUIT PRÉFÉRÉ— les pêches. juteuses et sucrées. LIEU FAVORI — spiaggia paina. RÉPUTATION A MALCESINE — abruzzi, abruzzi, abruzzi. ça coule sur les lèvres, évidence qu'on ne cherche plus à comprendre, mais t'es pas vraiment du bon côté. fils illégitime, gosse qu'on préfère ne pas trop regarder, gay, qui plus est. un bon paquet de trucs ratés chez toi. sinon à part ça, t'es un gamin qui pose pas trop de soucis, celui qui préfère les mecs et qui l'assume totalement, le mec qu'il faut surveiller quand il a un peu trop bu, le jeune qui profite de sa jeunesse tant qu'il est encore temps. AU VILLAGE DEPUIS — toujours, né par ici, sans doute crevé par là-bas.

vivere in città.

il en a pas grand chose à foutre, roméo. il s'en branle des affaires de famille, du fait que ça peut tout foutre en l'air. le seul truc qui lui casse les couilles, c'est cette tension entre les trois aînés et le paternel, parce que lui ne compte pas vraiment, il n'est qu'à moitié abruzzi par le sang et pas grand chose quand on y pense réellement. il aime bien cette agitation, au fond, voir de nouvelles têtes en ville, faire de nouvelles rencontres. de toute manière, roméo n'a jamais été enthousiasmé par les affaires de son père, alors, dans un sens, de voir que toute cette agitation en ville, ça le fait jubiler. mais il se tait, ne fait pas de remarque, reste silencieux quand un de ses frères l'accroche et lui reproche l'existence même du monde. mais au fond. au fond, il rit, il rit tellement fort parce que lui n'a rien à se reprocher et le reste de sa famille, tellement de choses. ce serait tellement amusant pour roméo que cette agitation nuise à son paternel. roméo n'en aurait rien à foutre, il aime voir de nouvelles têtes, apprendre à connaître de nouvelles personnes, se faire des nouveaux amis. lui ne voit que le positif de la situation, les bons côtés. il est sans doute un peu trop naïf, roméo.

dimmi la tua vitta.

(kissing boys in the street) t'as toujours plus ou moins su que t'étais gay, que les nanas c'était pas vraiment pour toi et que, définitivement, tu préfères les mecs. et t'as pas de soucis avec ça, toi. tu l'assumes totalement, t'as pas peur de le gueuler s'il le faut et tu vis ta vie comme bon te semble. t'en as rien à foutre de ce que les autres peuvent penser, qu'il s'agisse de ton pseudo-père (s'il peut vraiment avoir ce rôle de père avec toi, pas sûr.) ou de ta fratrie (tes trois demi-frères qui ne te considèrent comme rien et ta demi-sœur qui aime te prendre dans ses bras quand rien ne va.) de toute manière, la seule personne à qui tu accordes de l'importance (hormis ta demi-sœur), il s'agit de ta mère qui, elle, n'a rien contre ton homosexualité. tu aimes aussi en jouer, juste pour faire chier ta pseudo-fratrie. fleurs glissées dans les cheveux, mèches blondes qui se frayent un chemin dans ton brun naturel, un piercing au nez, rien de très plaisant aux yeux de ton paternel, en somme. (ici tout l'monde déraille) ta famille, tu t'en serais bien passé. tu aurais aimé grandir avec ta mère, juste elle et toi dans ce petit appartement pourrit, mais t'en aurais rien eu à foutre. le fric de ton père, tu le veux pas. depuis toujours, tu sais bien que t'es le gosse dont personne ne veut. pas lui, pas eux, en tout cas. et ça t'arrives souvent de soupirer dans la nuit, d'errer dans les rues de la ville avant d'échouer dans les bras réconfortants de toni, de temps en temps, l'écoutant te souffler que tout ira bien. tu n'en sais trop rien, au fond, de comment ça va aller. tu passes de plus en plus de temps avec ta mère, au fil des années, tu as compris pourquoi est-ce qu'elle ne pouvait pas s'occuper de toi. elle était jeune, trop jeune, encore plongée dans ses études quand elle est tombée enceinte. à peine dix-huit ans, à peine majeure, sans ressources pour s'occuper d'un nouveau-né. alors elle a préféré te confier à ton père qui, malgré tout, semble assumer sa propre connerie. au moins un peu, en tout cas, puisqu'il t'a reconnu et que tu portes ce nom de famille bien trop compliqué à porter, en réalité. (drunk in love) l'alcool et toi, une grande histoire d'amour. t'aimes ben ça, boire. tu te sens bien, quand t'es bourré à coup de rhum orange. t'as l'alcool plutôt joyeux, assez affectif aussi, puisque tu as cette tendance à prendre tout le monde dans tes bras et à embrasser un peu n'importe qui. et pourtant, tu vas rarement plus loin que ces baisers totalement éméchés. y'a des limites à ce que tu fais quand t'es bourré. mais t'aimes bien, tu l'es sans doute un peu trop souvent et un peu trop rapidement, en soirée. parce que t'es juste un gars qui a besoin d'un peu d'attention, un peu d'affection que ta famille n'a jamais pu t'offrir, alors tu fais un peu comme tu peux. tu évites de te taper n'importe qui parce que t'as pas envie de t'attacher inutilement, t'as pas envie d'avoir de faux espoirs et puis c'est comme ça. (new tattoos) tu as commencé à peine majeur, même un peu avant, avec l'autorisation de ta mère. celle de ton père ? rien à foutre. l'encre a coulé dans ta peau et tu ne t'es pas vraiment arrêté depuis. tu te fiches bien de ce que les gens pensent, de ce que ton père peut bien penser. et, étrangement, c'est presque agréable, maintenant, de te faire tatouer. motifs qui s'encrent dans ta peau, qui laissent de moins en moins de place sur tes bras, moins en moins de peau à recouvrir. et ça te plaît, tout ça. c'est juste toi.

dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — margaux.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — dix-huit piges, j'ai arrêtée mes études bc j'me suis lancée dans un truc trop ambitieux, j'reprend en septembre, en attendant j'suis une rpgiste à temps plein, vous allez devoir me supporter maintenant
FRÉQUENCE DE CONNEXION — fréquente.
AVATAR — kian lawley ce beau-gosse.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — bazzart
MOT DE LA FIN — excision (quand je demande un mot random à ma cousine )

Andrea Abruzzi a écrit:

@noor cresta les prénoms des pv sont négociables non ? parce que je dois avouer que j'aime beaucoup le prénom et que j'trouve qu'il va bien avec le perso