I walk the line (fabio)

may0osh.

FABIO CASALTA
un' altra direzione

AGE — 26 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — 16 avril à Rome, sa ville de naissance, sa ville d'existence. NATIONALITÉ — Italienne. ÉTAT CIVIL — Le célibat jusqu'au bout des ongles, discret sur ses relations quand elles existent, Fabio préfère les hommes. Il aurait bien voulu être attiré par les femmes, mais ça ne fonctionne pas comme ça, il paraît. OCCUPATION — Étudiant en histoire de l'art de l'université de Rome il a été embauché en tant que "fouilleur" sur le site pour l'été. Il est également faussaire de tableaux à ses heures perdues à la Capitale. GROUPE — studiosi.

cose su di me.

QUALITÉS — Intelligent, talentueux, observateur, passionné, audacieux, taquin, sarcastique, tactile, ... DÉFAUTS — Opportuniste, rancunier, jaloux, possessif, trop fier, secret/menteur, impatient, lunatique, ... PASSIONS — L'art. Il aime ce qui est beau, Fabio. Il est capable de rester durant des heures devant quelque chose qui semblera sans intérêt pour quelqu'un d'autre, à griffonner, à peindre, à observer, à... La peinture est son âme, ce qui le fait vibrer depuis toujours, ces techniques fabuleuses qu'il est capable de reproduire avec un talent dérangeant. Il est né à la mauvaise époque selon lui, il aurait voulu vivre lors des réalisations de ces fresques magnifiques, de ces toiles hors du commun, rencontrer ces grands noms qui ont révolutionné l'art. SAISON PRÉFÉRÉE — L'automne, sans une hésitation. S'il aime le soleil, il adore ce que devient SA ville lorsque les feuilles roussissent. Sa belle dame merveilleuse, encore loin de l'humidité de l'hiver qu'il aime moins. FRUIT PRÉFÉRÉ— Les fraises. Classique, et pourtant, il les adore sous toutes leurs formes. LIEU FAVORI — Sans surprise, il s'agit de Rome. Sa ville, celle dans les ruelles où il adore s'égarer volontairement, découvrir et redécouvrir l'art qui semble vibrer à chaque recoin. RÉPUTATION A MALCESINE — Ici, il n'est personne. Et pour cause, il vient de Rome, et n'avait encore jamais mis les pieds dans cette ville, même si visiblement ses origines semblent vouloir l'y rattacher. Alors pour l'instant, il est ce citadin bizarre qui traine son calepin partout, et qui retrouve sa "copine" à l'occasion. Mais au fond, il n'est pas plus étrange que la majorité de tous ceux qui ont débarqué dans le coin. AU VILLAGE DEPUIS — Quelques semaines. Il est venu pour les fouilles... plus officieusement, il est également venu pour en apprendre plus sur son père, cet inconnu qui ignore tout de son existence.

vivere in città.

« Fabio, t'es sérieux, on vient à peine d'arriver, et toi... » qu'elle soupirait la divine, les mains sur les hanches, le visage incliné sur le côté, à le scruter sous le soleil de plomb, alors qu'ils venaient à peine d'arriver en ville, et qu'il avait déjà décidé d'aller voir le site des fouilles. Il se retournai pour l'observer, trainant sa valise comme une condamnée destinée à la potence. Un sourire se dessina sur ses lèvres... « T'es pas obligée de venir, tu peux te reposer dans ta chambre, et on se retrouve après. » qu'il glissa, avant de rebrousser chemin pour s'emparer de son "boulet" en homme de la situation, lui adressant un léger clin d'oeil, suivi d'un léger coup d'épaule pour la dérider un peu. « Tu sais que quand tu souris pas, t'as l'air d'une grand-mère ? » Elle ouvrit la bouche, outrée, mais déjà des étoiles rieuses dansaient dans ses yeux, une petite victoire pour l'italien qui laissa un sourire suffisant étirer ses lippes à présent. « Quand je raconterai ça à ta mère, Fabio Lorenzo Casalta. » avança-t-elle en relevant le menton comme si elle était fâchée, mais il n'en était rien, et il éclata de rire devant son petit air moralisateur, avant de passer un bras autour de ses épaules, ses lèvres venant tout naturellement trouver les siennes. Baiser chaste, simple démonstration de leur complicité, et jamais leurs langues ne venaient s'enlacer. Ils ne s'aimaient pas ainsi. Et si elle le pourrait, lui n'en serait jamais capable, indifférent qu'il était à sa silhouette, pourtant divine. Pourtant, aux yeux des romains, ils étaient ensemble, véritable couple aussi vrai qu'un décor de cinéma, mais c'était presque une question de survie, les autres n'auraient pas compris que Fabio puisse préférer les hommes, et uniquement eux. « Tu vas vraiment m'obliger à y aller tout de suite, sans même prendre le temps d'une douche ? » s'enquit-elle finalement, levant le nez dans sa direction, tandis qu'ils avançaient, lui tirant sa valise tout en portant son propre sac à l'épaule. « Je te l'ai dit, tu peux... » « Et laisser les filles de ce trou tenter de te mettre le grappin dessus ? Jamais. » Un nouvel éclat de rire accueillit la remarque de la jolie jeune femme, parce qu'ils savaient tous les deux qu'aucune fille n'aurait jamais sa chance avec lui, et qu'elle était son alibi. A vrai dire, leur soi disant couple était plus libertin qu'autre chose, chacun ayant le droit d'aller voir qui ils voulaient, sans aucune restriction ni jalousie. Un exemple de couple tolérant qui fonctionnait... et pour cause, il n'avait jamais été question de sexe. « OK, tu prends ta douche, et seulement après on y va. Mais si tu prends trop de temps à te préparer, je te traine dehors même si tu ne portes qu'une serviette, t'es prévenue. » Ils entèrent l'instant suivant dans l'agence de location de voitures, où les attendaient leur véhicule de location, puisqu'il n'y avait pas de gare là où ils allaient. Quelques instants plus tard, ils prenaient la route, laissant le paysage défilé, tandis que Fabio appuyait son coude contre la portière et qu'elle montait le son de la musique pour chanter à tue tête. Et lorsqu'enfin le panneau précisa qu'ils étaient arrivés... tout comme le GPS, il se laissa distraire par le paysage, les maisons... jusqu'à finalement s'arrêter et se garer. Pitoresque, même plus que ça. Ce n'était pas Rome, mais il perdit le cours du temps, n'y étant à nouveau précipité que lorsqu'elle vint s'appuyer contre lui. « Alors ? » « Ca va sans doute être moins terrible que ce que je pensais. » reconnut-il, finalement plus charmé qu'il ne l'aurait avoué par les lieux, même si la vie trépidante de Rome finirait fatalement par lui manquer, il en était certain. « Allez viens mi amore, avant que je sois forcée de te vendre un rein pour prendre une douche. » souffla-t-elle en lui prenant la main pour l'attirer vers le coffre. Car si des ruines et un père inconnu les avaient attirés ici, ils pouvaient bien attendre, et elle venait de le lui affirmer haut et fort en se plaignant.

dimmi la tua vitta.

▹001. Il est né et a grandi à Rome. Véritable citadin, comme un poisson dans l'eau au sein de la ville. Il n'a jamais connu son père, et pour cause, celui-ci n'est pas au courant de son existence. Et tout ce que sait Fabio, c'est qu'il est de Malcesine. ▹002. Autant dire que même si ses études sont le prétexte à sa venue en ville, il est ici pour découvrir ses origines, observer... voir même rencontrer ce père qui ignore tout qu'il a eu un fils il y a 26 ans, avec cette fille, cette liaison éphémère faite pour mourir lorsqu'ils se sont quittés après quelques nuits partagées. ▹003. Fabio a grandi seulement avec sa mère, plus familier des combines de la rue que des grandes fastes de la vie romaine. Issu de la classe moyenne, il a toujours été du genre débrouillard, le gamin qui dessinait sur tout ce qu'il pouvait trouver, reproduisait les trucs d'un seul coup d'œil. L'art pour plus grande fascination, le talent à l'état pur du fasciné. ▹004. Alors un jour ça s'est fait, la mauvaise personne qui regarde par-dessus son épaule, et qui lui demande s'il serait capable de reproduire d'autres trucs. Pour le jeu, il s'est pointé avec une toile, genre étudiant des grandes universités, et il a peint une toile qu'il est allé rapporté au type. Et puis c'est devenu plus régulier. On lui fournissait une photographie fidèle, et on lui demandait de reproduire la toile. Ca a payé... ça lui a même payé ses études à vrai dire. L'histoire de l'art... destiné au métier de restaurateur... ironie du destin. ▹005. Il ne sait pas ce que deviennent ses toiles. Il ne veut rien savoir. On le paie grassement pour un travail, point barre. Parce qu'il n'est pas assez con, Fabio, pour croire que tout ça c'est légal, que ce qu'il peint ça ne sert pas à organiser le vol des œuvres originelles. Mais en même temps que les billets tombent, on achète son silence, et il fait celui qui n'est plus concerné. Parce qu'au fond... ça ne le concerne plus. ▹006. L'art. Il a beau avoir une vraie raison à sa venue en ville, les fouilles le fascinent, il traine dans les parages, gribouille des croquis, redonnerait presque vie à ces foutues pierres, tant il extrapole la vérité supposée derrière le concret. Schémas qui changent, se complètent au fil des pages noircies du calepin qu'il traine toujours avec lui. Le tout dissimulé derrière le prétexte de fouilleur sur le site, où il s'est fait embaucher en ce sens, ça lui donne toute latitude pour observer, fouiner. Car tout ça, ça le consume, ça le captive, et il n'a sûrement pas l'intention de renoncer à cet univers, quelque soit finalement sa découverte paternelle. ▹007. Gay. Le mot qui fait mal, qui assassine dans l'univers où il a grandi. Un italien, un vrai, avec ses muscles et sa belle gueule, ça ne peut qu'aimer les culs rebondis et le galbe soyeux des poitrines généreuses. Sauf que Fabio n'y est pas sensible, et ne le sera sans doute jamais. Il lorgne, faignant l'intérêt derrière une indifférence qui le dévore. Il s'affame à ces corps phalliques qui laissent son bas-ventre se tendre avec intérêt.  ▹008. Il a toujours été discret à Rome, sous ces regards braqués dans sa direction, toutes ces connaissances que l'on croise avec facilité dans la rue. Liaison discrète, camouflée derrière Elle. Elle, c'est sa meilleure amie, celle qu'il aurait souhaité aimer d'un amour démesuré, dingue de cette féminité qui la définie si bien et qu'il aurait souhaité tuer dans l'œuf. Ils prétendent être ensemble, leurs lèvres se trouvent avec habitude et sincérité. On pourrait les croire, à force, peut-être qu'ils y croient eux-mêmes à ce couple factice non exclusif. Eux qui s'aiment comme des âmes sœurs trop chastes, sans l'ombre d'une ambiguïté... Fabio ne sera jamais attiré physiquement par elle. ▹009. Citadin par excellence, Fabio suit la mode à sa façon, avec son style d'artiste, chemise jamais boutonnée jusqu'au cou ou tee-shirt, veste souple, jean, ses baskets classes, ses cheveux en bataille, son crayon toujours coincé derrière l'oreille à portée de main. ▹010. Pas si sportif que ça, on ne le verra jamais aller faire de la course à pieds, de la boxe, ou autre. Mais il aime aller faire du skate, s'amuser à faire des figures. Ca a longtemps été son moyen de transport à Rome quand il n'avait pas l'âge d'avoir autre chose, et les habitudes se gardent assez facilement. ▹011. Il lui arrive de fumer à l'occasion, surtout en soirée ou après l'amour, comme on dit. C'est pareil pour l'alcool, surtout en soirée, ou avec des potes à un café, ou sur la piste de skate. Jamais quand il peint ou dessine par contre, il en oublie même parfois de manger, c'est pour dire. Alors fumer ou boire, ça ne risque sûrement pas d'arriver.



dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — SPF.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — Un truc antique sur les RPG, accro aux séries fantastiques, intriguée par ce que peut pondre Netflix, un taf prenant mais un besoin de se vider la tête sur les RPG.
FRÉQUENCE DE CONNEXION — 6/7, pour les RPs, au minimum 1 fois par semaine, mais en vrai beaucoup plus.
AVATAR — Francisco Lachowski.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — bazzart.
MOT DE LA FIN —