questo silenzio dentro me (febo)

TUMBLR.

FEBO RUFFINATTI
è l'inquietudine di vivere la vita senza te
ti prego aspettami perché
non posso stare senza te

AGE — tu viens tout juste de souffler tes vingt-huit bougies. DATE ET LIEU DE NAISSANCE — Gallipoli (pouilles), un vingt-deux novembre, en plein soleil. NATIONALITÉ — tes parents sont italiens pures souches, tout comme toi. La famiglia toute entière est italienne, comme autant de branches d'une même étoile dispersées aux quatre coins du pays. ÉTAT CIVIL — c'est compliqué de répondre à cette question. Quand ton coeur pense à elle, il se brise un peu plus à chaque fois. Tu respirais son air jusqu'à ce que tu frôles l'asphyxie. Aujourd'hui, tu cherches avant toute chose à reprendre ton souffle. OCCUPATION — l'histoire a toujours été une passion, l'archéologie a toujours été un domaine dans lequel tu te sentais d'évoluer. Mais t'as été trop con pour obtenir ton doctorat d'historien, pas assez intelligent pour retenir les leçons et les réciter. Alors t'as dû revoir des exigences à la baisse, aujourd'hui, tu es topographe. Ce n'est pas ce qui te passionne le plus, mais au moins, tu as un pied sur le chantier des fouilles, ici. En parallèle, tu suis une formation qui devrait t'aider à décrocher ton doctorat d'historien d'ici la fin de l'année prochaine. COMMUNAUTÉ(S) — membre du chantier des fouilles. GROUPE — stranieri.

cose su di me.

QUALITÉS — tu es un garçon gentil, un peu fougueux et toujours partant pour faire des bêtises. Tu es le genre de mec à partir sur un coup de tête et à rouler jusqu'à destination. Tu aimes le présent, tu vis dans l'instinct. Tu ne te poses pas vraiment de questions et ne réfléchis jamais trop aux conséquences de tes actes. Tu es sanguin, tu parles fort et tu dis ce que tu penses sans jamais regretter tes mots. Tu aimes la loyauté, tu aspires à ce qu'on te parle franchement et tu voudrais, plus que tout au monde, créer à ton tour une famille aussi soudée et forte que la tienne. Tu aimes les gens, tu aimes les femmes, surtout. Tu discutes bien, tu t'ouvres facilement et tu es curieux de nature. Pourtant très sérieux, tu es d'un naturel exquis et d'une sociabilité débordante. DÉFAUTS — tu es italien, pur souche. Tu es macho, tu considères la femme sans trop d'égards, tu prends exemple sur les vieilles générations. Tu n'aimes pas quand elles te tiennent tête, tu n'aimes pas quand on te manque de respect et tu crois toujours tout savoir sur tout. Tu as le sang chaud, tu t'emportes trop vite, régulièrement. Tu gueules plus que de raison et tu as de la peine à garder ton calme. Tu es du genre à gronder même quand il n'y a pas de nuages à l'horizon. Ton truc, c'est de parler plus fort que le voisin pour lui faire comprendre que ton point de vue est meilleur que le sien. Tu détestes l'échec, tu ne supportes pas de perdre et tu aimerais qu'on te regarde en héro, jamais l'inverse. Tu aspires à être un homme bien pour ta famille, te dressant sans doute toi-même tes propres obstacles. Tu es trop exigeant. PASSIONS — le basketball, le baseball et le football. Un homme, un vrai. Typé et sans réelle surprise. De la trempe des joueurs de la Juv', tu as toujours aimé les sports d'équipes et à ballon rond. Tu les pratiques en groupe, toujours. Tu es bien entouré. Et quand il ne s'agit pas d'amis, il s'agit de ta famille, assez nombreuses pour créer deux équipes à vous tout seul. Les Ruffinatti se suffisent à eux-mêmes, c'est ce que ton père répète sans arrêt. Quant au sport, il occupe une place prédominante dans ton cercle social. SAISON PRÉFÉRÉE — l'été, sans hésitation. Cette saison te ramène à des souvenirs heureux et chaleureux. Ces nombreux étés où tu rejoignais le reste du clan à Malcesine pour y vivre tes plus belles vacances. Quand on vient du sud et qu'on a la mer à portée de main tous les jours, voir le relief des montagnes et se baigner dans un lac est clairement exotique. Tu aimes l'été parce qu'il te permet également de sortir tard le soir et de trainer dans les rues de ta ville natale en bonne compagnie. Sandales et chemises ouvertes, short de bain et lunettes de soleil. Un italien n'a jamais plus eu la classe que durant cette saison, après tout. FRUIT PRÉFÉRÉ— d'un naturel simple et sans grande surprise, c'est du citron qu'il s'agit. Car son odeur te ramène à tes origines, les citronniers sont nombreux dans ta région et ont bercé ton enfance. L'odeur d'un citron te transporte automatiquement à tous ces souvenirs-là. LIEU FAVORI — Isola del Campo, à l'Ouest de Galipoli. Petite île que l'on peut atteindre à la nage en parcourant une distance d'environ 200mètres. Tu ne saurais l'expliquer, mais dans tes souvenirs, cet endroit fait tambouriner ton coeur dans ta poitrine. Tu y es sans doute allé à plusieurs reprises mais, quand le brouillard se lève un peu dans tes souvenirs, il y a ces cheveux d'or qui dansent sur la roche et ce rire cristallin qui danse dans les limbes. Tu étais heureux, à bien t'en souvenir. RÉPUTATION A MALCESINE — enfant turbulent, peut-être, mais leader avant tout. On te voyait comme le chef d'un véritable clan. Tu fais partie des plus vieux de la nouvelle génération Ruffinatti, tu trainais toujours derrière toi tes cousines et cousins. Tu avais le don de rassembler les gens, de parler aux gens et de les occuper. Tu as également la réputation d'un beau-parleur, la même qu'on prête à tous les italiens dans les grosses lignes. Ton physique d'éphèbe et ta belle gueule t'ont valu une réputation de tombeur sans que tu ne cherches vraiment à la développer. AU VILLAGE DEPUIS — quelques mois. Tout d'abord pour ta rémission et puis, tu as ensuite réussi à te faire embaucher sur le site des fouilles. Depuis, tu n'es plus repartir, trouvant du réconfort dans le quotidien que tu possèdes ici. D'un côté comme d'un autre, tu es gagnant. La ville ne te manque pas, pas dans ton état. Tu te sens encore un peu faible et si les souvenirs te sont, pour la plupart, revenus, il existe encore en toi des zones d'ombres dont tu ignores tout.

vivere in città.

Quand tu ouvres les yeux, tu peines à y croire. Pourtant, les murs stériles de la pièce te font rapidement comprendre que tu ne rêves pas. Tout était vrai, tout ce dont tu pensais avoir rêvé s'est réellement passé. Une main sur ton front pour sentir les bandages et voilà que le médecin ouvre déjà la porte. Signore Ruffinatti. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?* Tu l'observes en arquant un sourcil, le coeur au bord des lèvres. La question peut paraître dénuée de tout sens commun mais dans ton état, pourtant, le réponse te paraît évidente. J'ai l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur. Il rigole doucement, sans te lâcher du regard. Dans la main, il tient ce qui ressemble à un dossier.. sans doute le tien. Il s'installe près de ton lit, il l'ouvre et y lit rapidement les informations qui y sont annotées. Je lis ici que vous avez une famille très nombreuse, signore, y'a-t-il quelqu'un que nous pouvons contacter ? Les informations sont floues. Une grande famille ? Il te faut quelques secondes pour te souvenir de Malcesine, de la ville familiale et des cris autour de toi. De l'ambiance qui y régnait durant vos séjours là-bas et de tes parents, le coeur ravi à l'idée d'y déposer leurs valises. Tu hoches la tête, sans répondre. Dans votre état, nous vous recommandons un repos bien mérité. L'opération, c'est ça ? De quoi s'agissait-il déjà ? Tu plisses les yeux pour réfléchir, il le remarque sans doute car sa main se pose déjà sur ton épaule. Pas la peine de forcer, signore. Dans de rares cas comme le vôtre, une perte de la mémoire est un effet secondaire lié directement à l'opération. Tout vous reviendra très rapidement. C'est donc ça.. la panique te gagne déjà, tu sens ton pouls qui s'accélère. Tu cherches des yeux ton téléphone portable sans pouvoir le prendre, trop faible encore pour te mouvoir sans ressentir une vive douleur dans tes muscles. Je vais contacter votre mère, elle viendra vous chercher. Y'a-t-il un endroit où vous rendre pour vous reposer complètement, signore ? Et t'y repenses, pour la seconde fois consécutive. Mal.. Malcesine. tu t'entends prononcer, un peu faible. Il hoche la tête et acquiesce. C'est un très bel endroit, j'en conviens. Il t'offre un dernier sourire avant de se diriger vers la porte. Avant d'en sortir, il se retourne vers toi, un pouce en l'air. Au fait, signore.. l'opération a été un succès. et pourtant, ça ne te soulage pas le moins du monde.

dietro lo schermo.

PSEUDO/PRÉNOM — chosen.one, kenny.
PRÉSENTATION PERSONNELLE — tout a déjà été dit, mais je vous aime quand même
FRÉQUENCE DE CONNEXION — 4j sur 7j, généralement en journée et très rarement en soirée et le week end.
AVATAR — giovanni bonamy.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? — j'y étais déjà   .
MOT DE LA FIN — je dédie de double-compte à loulou et à tous les coups tordus que je lui réserve avec, avec tout mon amour, bien sûr  

dimmi la tua vitta.

tumeur cérébrale maligne.
gliome

un simple mot qui change une vie.
comme un poignard enfoncé dans la chair.
une nouvelle amie ! la dernière, semble-t-il.

radiothérapie, chimothérapie.
pronostic serré, on ne plaisante pas.
la mort est là, à chaque virage, mais ne se dresse pas en face de toi.
tu l'emmerdes.
elle et sa faux, sa cape noire.
elle ne t'emportera pas.

tumeur cérébrale maligne.
comme un épitaphe, funèbre mélodie.
tu l'entends qui raisonne, tu l'entends qui tourbillonne.
chirurgie de l'âme.

tu es né entier mais cassé.



ses boucles dorées qui dansent,
son rire qui claironne et s'élance.

elle aime,
elle déteste,
elle parle fort,
elle danse parfois,
elle crie,
elle s'insurge,
elle veut,
elle prend,
elle pleure,
elle soupire,
elle est humaine,
elle est vivante.

tu l'embrasses comme on embrasse le soleil,
sa chaleur qui réchauffe les pores,
le réconfort de ses bras qui dansent sur tes épaules,
la passion qui se dessine dans l'ombre de ses iris.
elle te fait oublier la mort,
et tu l'aimes chaque jour un peu plus fort.

princesse à la peau de porcelaine,
tu te souviens d'elle comme d'une sirène.
son corps qui se bat avec les vagues
et son accent qui dénature vos mots.
tu t'entends rire, tu te vois sourire.
tu te sens heureux, tu l'étais sans doute.

brouillard épais, constant.
un coup de bistouri et tout disparaît.



Febo regarde, je saute du sommet des rochers.* tu souris, allongé sur le dos tandis que la petite Francesca tente, pas tous les moyens, d'impressionner son cousin préféré. Tu lui souris en lui adressant un mince signe de la main, remontant sur ton nez les lunettes de soleil que tu portes. Le soleil tape fort, tu as congé, la journée est idéale pour se reposer. C'était sans compter sur Letizia qui vient prendre place à tes côtés. Qu'est-ce que tu fiches ici, Feb' ?* Ton visage qui se tourne doucement. J'essaie de bronzer.* Elle éclate de rire. C'est plutôt comique pour un gars du sud, tu n'crois pas ? Tu secoues le visage en enlevant les lunettes. Tes yeux, tu les plantes dans les siens, elle t'énerve légèrement mais elle fait partie de ta famille, de ta vie. Tu restes donc courtois, comme tu as toujours appris à le faire. Et toi ? Qu'est-ce que tu fiches ici ? La nona n'a pas quelque chose à te faire faire pour t'occuper ?* Elle s'installe définitivement à côté de toi, amusée par ta vigueur et ton mauvais caractère. Elle regarde la petite Frances' qui continue son cirque pour attirer ton attention. J'en connais un qui s'est levé du mauvais pied ce matin.* Elle tourne son visage vers toi. Mauvais rêve ?* Tu soupires, tu t'assieds à présent, fixant un point sur l'horizon. Évidemment qu'elle vise juste, elle te connait bien. Tu voudrais te défiler mais tu sais déjà que tu n'y échapperas. Vous êtes bornés dans la famille. Toujours le même.* Elle se penche un peu plus, curiosité attisée par tes propos. Raconte !* Elle te supplie presque. Tu pousses un long soupir. Elle est là, devant moi. Elle danse au bord d'une falaise. Le soleil frappe derrière elle, je ne devine que sa silhouette mais je sens qu'elle est là pour moi. Elle est terriblement belle, j'en suis persuadé, alors je me lève, je m'approche. Son rire me réchauffe le corps tout entier, elle me tend une main en continuant de danser avec vigueur. C'est comme si nous nous connaissions depuis toujours. J'ai confiance en elle, je crois bien que mon coeur crève de ne pas battre contre le sien. Je voudrais la rejoindre, lui attraper la main mais au moment où mon bras se tend, elle bascule et tombe.. alors je l'entends hurler et, généralement, c'est là que je me réveille.* Elle laisse un instant le silence se planter et puis, elle force le regard. C'est qui ? Tu la connais ?* Tu pousses un juron en arrachant une touffe de poil à terre. Si c'est le cas, c'était avant toute cette merde..* Elle comprend, alors elle ajoute à mi-voix. L'opération..* Tu te lèves, comme piqué au vif. Francesca vient d'hurler ton nom encore une fois et tu préfères encore affronter la fraîcheur de l'eau que d'avoir à poursuivre cette discussion. Letizia te laisse faire sans broncher, avec le temps, la famille Ruffinatti toute entière a appris à accepter tes sautes d'humeur. Ils ont tous été là pour toi, toute cette période. Tu crois bien que tu leur dois la vie, quelque part. Et si quelques pans semblent s'être effacés de ton esprit, tu n'as jamais oublié qui ils étaient et n'oublieras sans doute jamais ce qu'ils représentent à tes yeux. Tu attrapes Frances' par les hanches, la soulèves du sol en l'entendant hurler dans un éclat de rire avant de te jeter à l'eau..


*dialogues en italien

Solveig Johanssen a écrit:

coucou (dernier flood juste pour voir la perfection de ces deux à côté, pis je vais poster ma fiche)

j'avoue, sont beaux

merci vous deux
je termine sûrement demain, dès que j'ai réponse de la famiglia

OMMMMMMMMMGGGGGGG TON HISTOIRE (enfin ton début d'histoire) JE SURKIFFE TELLEMENT en tout cas re-bienvenue, tu vas encore faire des merveilles

Coco Cartelier a écrit:

OMMMMMMMMMGGGGGGG TON HISTOIRE (enfin ton début d'histoire) JE SURKIFFE TELLEMENT en tout cas re-bienvenue, tu vas encore faire des merveilles